Spécial
Cinquantenaire de l'Olympique Lyonnais
Interview
de Jean-Michel Aulas
A
la tête du club lyonnais depuis 1987, Jean-Michel
Aulas était en première ligne à l'occasion des festivités du
cinquantenaire. L'occasion de faire le point avec lui sur les échéances
présentes et à venir...
Jean-Michel
Aulas, bonsoir. En 1987 vous arrivez jeune et fringant à la tête de l'OL.
Treize ans après, avez-vous toujours la même pêche ?
On
essaie en fait de se remettre en cause tout le temps et comme les
objectifs sont d'année en année plus importants, on est obligé de se
donner à fonds. Quand on est passionné comme je le suis il y a tous les
jours de nouvelles choses qui permettent d'imaginer le lendemain différemment
d'hier.
 De
tous les présidents de l'OL, vous êtes celui qui connaît la plus
grande longévité à la direction du club. Alors Jean-Michel Aulas à la
tête de l'Olympique Lyonnais, c'est pour la vie ?
Bien
sur que non même si j'ai l'ambition de faire le plus de choses
possible, d'amener le club le plus haut possible en particulier sur le
plan sportif mais il est vrai aussi que c'est une contrainte
extraordinaire, c'est une présence permanente et constante qui est difficile
à jumeler avec la responsabilité d'une grande entreprise qu'est CEGID que je dirige et la Ligue Nationale de Football dans laquelle
j'ai pris de grandes responsabilités.
Il
ne vous manque plus que la politique maintenant ?
Oui
mais comme on ne peut pas tout faire en même temps, pour le moment je me
trouve bien dans le foot et bien à la ligue et à CEGID, donc je ne ferai
pas de politique tout de suite.
Pour
les élections municipales, c'est donc définitivement niet ?
Pas
en première ligne. Je serai peut-être derrière
quelqu'un pour donner un coup de mains, mais
je ne serai pas en première ligne. Je révélerai
mon choix au moment le plus opportun.
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