SIT.com dans le 7ème arrondissement
De notre correspondant Mehdi
Tout devient accessible par internet.
Exit les cartes de bibliothèques, les
queues interminables au guichet, le
manque d ' « information ». Des sites
cochons en passant pas la presse
people jusqu'à... la parution de nouveau
sitcom 100% lyonnais, rien n'arrête la
soif de connaissance du hakker moyen.
Lyonpeople.com a débusqué pour vous
une bande de potes qui réalisent une
série télé baptisée « les potes du 7ème »,
véritable pot de miel où les abeilles
en ligne peuvent se connecter chaque
mercredi. Une sitcom 100% lyonnaise...
même TLM n'y avait pas pensé !
A l'origine du projet trois garçons,
Camille étudiant en cinéma,
Alexander et Michael deux
frères musiciens au conservatoire de
jazz de Fourvière. Dans un premier
temps le projet consistait à réaliser
des scènes face au caméras de
surveillance de leur immeuble du 7ème
arrondissement. Ces dernières
branchées sur les postes de tous les
occupants de l'immeuble auraient été
un premier pas vers le PAF. Mais
l'opportunité offerte par Internet ne
pouvait ne pas être utiliser. Hélène
et les garçons d'à coté n'avaient
alors qu'à bien se tenir... voici venir
le temps de la télé on-line.
Le résultat est tout à fait
surprenant. Rires en boite, effets de
vue maison, scène de la vie
quotidienne « sur jouée ». Le
« délire » des premières heures est
devenue une vraie entreprise
artisanale qui prend de plus en plus
de temps aux créateurs de la petite
série délicieusement ornée de trois
demoiselles : Mylinh,
Marjolaine et Clémentine.
Si le projet tend à faire sourire,
l'ambiance bonne enfant très décalée
de ces six étudiants est une
initiative qui a été remarquée par
Le Progrès et qui a rassemblé déjà
1500 internautes au dernier épisode.
Les téléchargements de chaque épisode
sont accessibles sur
www.potes7.com. Entre culture
électro-jazz, cinéma et webdesign, ces
petits princes ont tout pour plaire.
Quand aux plus vieux qui vitupèrent
sans cesse contre la jeunesse en
déflagration intellectuelle, il ne
retiendront peut-être que la
« bêtise » de ce genre d'exercice,
mais ce dont on est sûr c'est que
l'autre coté du chemin de fer il reste
encore une jeunesse dérangée qui vit
de belles années !
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