Soirée
d'ouverture de la biennale de la danse
De
notre envoyée spéciale Stéphanie
C'est
parmi une foule hétéroclite et très colorée
- les robes de soirée n'ont cessé de s'entremêler - que la
soirée de gala de la Maison de la Danse
a ouvert la 9ème Biennale de la Danse de Lyon... sur le thème
des routes de la soie.
Tout
le gotha mondain - trié sur le volet par la ville de Lyon - était présent.
Une soirée d'ouverture qui ressemblait fort à une rentrée des
classes. Dès son arrivée, Raymond Barre a fait son petit tour
dans le hall de l'exposition, entouré d'une cour rapprochée et a
pris place dans la fosse aux loups' de l'amphithéâtre de la Maison
de la Danse.
La
salle était comble, ainsi que le parking qui n'avait apparemment pas
subi les aléas de nos amis les routiers... A la Ville de Lyon, il n'y a
pas de panne d'essence ! Les apartés et conciliabules (ci-contre Jean-Jacques
Queyranne et Christian Philip) ont émaillé l'entracte.
Denis
Trouxe, arborait un bronzage intégral et un sourire ravageur. Petites
lunettes d'écaille et col Mao largement ouvert, notre ministre de la
culture local était, sans aucun doute, le plus branché des politiques présents
à la soirée.
De
son côté, Françoise Petit (Figaro
Rhône-Alpes), était galamment
escortée d'un Playboy originaire d'Europe de l'Est, qu'elle
aurait bien voulu faire passer pour son neveu. Victor Bosch,
patron du Transbordeur et
producteur de « Notre Dame de Paris », ne comptait guère s'attarder après le spectacle, un avion pour
Londres l'attendant au petit matin...
Dans
son plus beau costume, Guy Darmet,
« arrière-petit-fils de soyeux », a ouvert le bal d'un
discours simple mais efficace et nous a laissé entrer dans un monde
différent, qui peut paraître un peu surprenant : celui de l'Asie.
Un continent que connaît bien Marie-Chantal Desbazeille
(ci-dessus). La Maire du 7ème qui à séjourné plusieurs fois en Chine a
été ravie de sa soirée.
Le spectacle s'est déroulé en deux parties : dans un premier
temps la Benjing Danse Academy Company,
l'équivalent de l'Opéra de Paris pour la France et la Guangdong
Modern Dance Company, première compagnie de danse moderne de la chine,
nous ont offert une succession de danses sur des thèmes liés à
l'histoire de la Chine. Un curieux mélange de folklore et de série
hollywoodienne plutôt réussi. Dans
un deuxième temps, les temps modernes ont laissé la place aux traditions
et au folklore japonais où les percussionnistes nous ont - un peu trop
longtemps - fait vibrer... sur des rythmes plutôt envoûtés... en transe
(si je puis me permettre !).
Je
qualifierais le tout de « spectacle Grand Public » suivi
d'une petite soirée de Gala - avec la participation de Martini
- et surtout un buffet autour duquel
les personnalités ont pu se mêler aux jeunes artistes asiatiques, des
sacs plastique plein les bras...
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