Par Noëlle Bissuel
C’est toute une délégation lyonnaise qui a été accueillie fin octobre par le Recteur de l’Eglise française de la Trinité des Monts, à Rome, le père Paul de la Morinière, de la communauté de l’Emmanuel.
Il y avait là, également, le R.P. Michel Kübler administrateur des Pieux Etablissements, également Monseigneur Laurent Bréguet, recteur de Saint-Louis des-Français et Don Rémi, de la communauté de Saint-Martin, et le père Michel Bernard. Le père Bernard Planche était retenu par l’inhumation du cardinal Tauran. Tous, venus en amis, honorer le cardinal Philippe Barbarin, à qui succède Monseigneur Olivier de Germay, nouvellement promu par le Pape Francois, au titre d’Archevêque de Lyon…
La délégation des amis du cardinal Philippe Barbarin, était composée de presque tous ses frères et sœurs, avec leurs conjoints, et de nombreux neveux et nièces, soit une trentaine de personnes, venues de partout, en France. Tous réunis à Rome, à l’occasion de l’anniversaire du prélat, mais -surtout- pour célébrer la reconnaissance des Lyonnais, par l’installation de son portrait réalisé par le peintre lyonnais Gérard Gasquet.
Un projet voulu et soutenu de longue date, par le critique d’art Bernard Gouttenoire. « C’est, disait ce dernier, la toute première fois qu’un cardinal rentre de son vivant, dans cet endroit prestigieux de Rome, ou les portraits de ses prédécesseurs du XXème siècle, les cardinaux Pierre-Marie Gerlier, Alexandre Renard, Albert Decourtray et Louis-Marie Billié sont représentés, ce qui est, ajoutait-il, une forme de renaissance, après toutes les sombres affaires que Philippe Barbarin a dû subir. »
Assistaient à cette cérémonie de nombreux lyonnais, parmi lesquels on reconnaissait les avocats du cardinal, Maitres André Soulier et Jean Félix Luciani et son épouse, Bernard Berthod, conservateur du Musée de Fourvière (nommé par Jean Paul II, consulteur auprès du Saint-Siège pour les biens culturels de l’Eglise). Mesdames Waguet et Nonnet, qui suivent le quotidien du cardinal.
On notait parmi le public, la présence de Gaël de Guichen. Le cardinal salua, malgré leur absence, ses amis retenus pour raison de santé en France, le Père Christian Delorme, l’historien Philippe Valode et Michel Mercier, ancien Président du Conseil général du Rhône et ancien Ministre de la justice de Nicolas Sarkozy.
Puis, le peintre Gérard Gasquet (ci-dessus) accompagné de Danielle Gasquet son épouse (le peintre Demeter), s’exprimait à son tour « J’ai longtemps hésité à faire le portrait du cardinal Barbarin, et puis, quand j’ai vu l’acharnement médiatique contre lui, je me suis décidé et j’ai répondu favorablement à la commande ». A cette considération, s’imposaient des convictions plus personnelles, liées à la vision d’un peintre convaincu, par des aspects profondément mystiques de ses personnages.
Rappelons que Gasquet est aussi l’auteur des portraits de Padre Pio, et de Marthe Robin, la dame de Galaure, et de Maitre (Nizier Anthelme) Philippe, le fameux guérisseur lyonnais du XIXème siècle. On sait qu’il va entreprendre le portrait de l’émir Abd El Kader pour l’exposition du Mucem de Marseille, en 2022. Aux questions de l’assemblée Gasquet a répondu (par exemple, pour les séances de pose avec Philippe Barbarin), que cela ne s’était pas passé ainsi, le cardinal n’avait pas le temps pour cela, les deux hommes se sont rencontrés ainsi au gré de rendez-vous libres, au cours de repas et même le peintre a voulu assister à une Messe célébrée par le cardinal, pour dit-il « s’imprégner de son visage très expressif ». Le résultat est là, magistral !
La délégation autour du cardinal était enfin reçue à l’Ambassade de France, près le Saint-Siège (villa Bonaparte, via Piave, à Rome, à quelques encablures de la Trinité des Monts), par S.E. Madame Elisabeth Beton Delegue, ambassadrice, qui était accompagnée par Max-Olivier Gonnet, Ministre conseiller, également par le père Bernard Planche, conseiller ecclésiastique de l’Ambassade de France, près le Saint-Siège. Ici, on a visiblement prêté attention à la venue du cardinal Philippe Barbarin, en soignant particulièrement l’accueil du prélat lyonnais, qui écoutait avec intérêt l’historique de cette belle et vaste demeure, noble propriété d’Etat.
Le lendemain, matin, dimanche 25 octobre 2020, Philippe Barbarin était reçu avec toute sa famille, en audience privée au Vatican par son ami de toujours, le pape Francois, puis il rejoignait la Trinité des monts, pour célébrer une messe, dédiée particulièrement à sa famille très unie. Une messe d’action de grâce pour clore cette journée, qui voulait remercier le cardinal pour son entier dévouement, très apprécié par la plupart des catholiques lyonnais, pendant toute la durée de son Ministère, les années 2002-2020.
Ah! Comme je regrette le temps où Trinita dei Monti était dirigé par madre Anna Lecciso qui n’aurait sans doute jamais permis un tel acte!…C’était un espace daccueil dansl la liberté et dans le respect de tous ! Moi, protestante j’ai été professeur de religion au lycée du sacré cœur de padoue quand elle le dirigeait et nous avons été accueillis avec une vraie amitié à Rome… et mon seul regret est qu’une personne aussi exceptionnelle ait été » mise au placard » dans une maison de retraite près de Turin où elle a subi toutes sortes d’humiliation.
Alors voir Barbarin honoré dans ce lieu me dégoûte ! Pauvre eglise catholique @qui détruit peu a peu tout ce qui était en son honneur pour garder une image de marqueet lepouvpir!
Quelle vanité ! Et quelle pauvre Eglise !
A propos: avec quel prétexte toutes ces personnes ont-elles pu se retrouver à Rome ?
Déplorable
Je ne me reconnais pas dans cette église.
François aura bie du mal à lutter contre le cléricalisme.
LOL
Comment de nos jours, dans notre monde et dans notre Eglise en pleine crise, M. Barbarin ose s’afficher de cette manière ?
Ce monsieur-là a un égo aussi fort que notre ex-président Sarkozy.
comment arrive-t-il à témoigner à nos contemporains de l’HUMILITE du Christ dont il se dit être le représentant sur terre ?
Où est le témoignage évangélique, surtout en cette veille du dimanche de la fête du Christ en Gloire où le Christ nous annonce que nous le retrouvons dans la personne du miséreux, du malade, du rejeté…
Est-ce que dans cette fameuse église de la Trinité des Monts il y a aussi des portraits des malheureux, des pauvres de notre temps ? De ceux qui sont nus, de ceux qui ont faim, de ceux qui sont malades, de ceux qui sont en prison ?
pourtant ce sont eux les visages du Christ et non ces gens habillés de leurs robes à frou-frou.
Ces « cardinaux » ont déjà reçu les honneurs de leur vivant, pourquoi les immortaliser de cette manière ?
J’en suis moi ausi scandalisé et j’ai honte d’appartenir à cette église dite « catholique » et d’avoir des responsables aussi « mas-tu vu , »..