Par Marco Polisson
On l’avait quitté fin juin dans son costume de directeur de campagne à la fin des élections municipales, consolant David Kimelfeld après sa défaite contre les Verts. On le retrouve cet automne, enthousiaste, à quelques heures d’étrenner sa nouvelle charge de consul honoraire du Burkina Faso.
Une suite logique pour l’ancien publicitaire qui, après un riche parcours professionnel (lire son interrogatoire àKGB), avait pris à bras le corps son rôle d’adjoint aux relations internationales de Gérard Collomb (photo ci-dessus), puis de président de Lyon Tourisme et Congrès. Des fonctions qui l’ont, à plusieurs reprises, conduit sur les pistes sinueuses du Burkina Faso, et plus particulièrement de sa capitale Ouagadougou avec laquelle Lyon entretient depuis une vingtaine d’années des relations d’amitiés et de coopération dans le domaine de la sécurité, de la santé ou encore des transports.
« J’ai beaucoup travaillé avec ce pays très attachant », raconte Jean-Michel Daclin.
« Quand le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, est devenu ministre, il m’a proposé le poste de consul du Burkina Faso. J’ai accepté ! » Entérinée par la diplomatie burkinabé, le ministère des affaires étrangères et le corps consulaire lyonnais, sa nomination devrait être officialisée dans les jours qui viennent après réception de son exequatur. Au menu de ses nouvelles attributions, accompagner et aider 5 000 ressortissants dans leurs démarches administratives et de visa, et établir des liens étroits entre le Burkina Faso et les institutions politiques et économiques régionales.
« Il y a de belles opportunités pour le secteur privé » conclut Jean-Michel Daclin qui succède à l’emblématique Jean-Paul Grollemund, décédé le 25 janvier 2017. Le nouveau consul planche sur son plan de mandat et les premières actions à mener après la crise sanitaire.
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