Lyon. Retour en images sur la 5ème manifestation des commerçants

10 décembre, 2020 | DERNIERE MINUTE | 0 commentaires

Par Morgan Couturier

La veille du 8 décembre, 500 indépendants ont à nouveau mis en lumière leur envie de travailler, appuyés par les fonds musicaux des professionnels de l’événementiel. Finis les défilés sombres et silencieux, les manifestants ont souhaité réveiller le gouvernement de la meilleure des façons : par la fête.

La scénographie fût parfaite, tant elle fût méticuleusement chorégraphiée : alors que Lyon versait lentement dans la pénombre, plongeant les manifestants dans un épais manteau noir, ces derniers eurent la bonne idée de lancer quelques paroles bien senties, attribuées à la chanteuse française, Amel Bent : « Je n’ai qu’une philosophie, être accepté comme je suis ».

Non pas que les indépendants aient l’ambition de « viser la lune », mais à l’image du talent intact du DJ Philippe Jacquet, ces derniers ont manifesté une simple et même envie : travailler ! Un vœu simple, mais efficace de mettre fin à cette « situation délirante ».

« Mettre fin à ce cauchemar »

« Pour la 5e fois, on se réunit ici pour manifester notre colère et notre désarroi. Aujourd’hui, on nous fait des propositions par la voix du ministre Bruno Le Maire, qui existent déjà et le pire, c’est qu’ils pensent qu’on est tous tarés, en nous proposant une offre psychologique pour assurer le soutien de toutes les entreprises. C’est une honte ! », s’est emporté Laurent Duc, le président de l’UMIH.

Parmi eux figuraient de nombreux restaurateurs (Fabrice Bonnot, Laurent Bouvier, Christophe Marguin, Christophe Allardon), des professionnels de l’événementiel (Marc Jean, Pierre-Yves Gas, Alexandre Jeannerod), des gérants de discothèques (Alex Bon-Chabert, Thierry Fontaine) et des représentants de stations de ski, à l’image de l’UMIH 38.

« Après huit mois de mépris et d’indifférence, la reconnaissance de nos métiers n’est toujours pas acquise. 30% de nos entreprises sont exclues des dispositifs d’aide économique. Dans l’événementiel, ce sont vingt entreprises qui ferment chaque jour. Il est urgent de nous laisser reprendre nos activités », a souligné pour sa part, la fondatrice de l’Union des Professionnels Solidaires de l’Evénementiel (UPSE), Melissa Humbert-Ferrand.

Même abandonnés par les commerçants, les indépendants se font entendre

Le point fait, avec une nouvelle absence remarquée du maire de Lyon, Grégory Doucet, dont quelques chefs osèrent souligner sa préférence « à rester dans son bureau », tout ce beau monde entama alors une longue procession musicale autour de la place Bellecour. De quoi raviver quelques souvenirs agréables des boites de nuit et des virées nocturnes au Drungly, dont les DJ étaient placés en tête du cortège.

La nuit pouvait alors tomber, au rythme de « laisser moi danser », rien ne put empêcher les indépendants de poursuivre leur entreprise. Reste à savoir si leurs vœux envoyés dans le ciel de la capitale des Gaules arriveront eux, jusqu’à Paris. Dans le cas contraire, les décibels pourraient rapidement être augmentés !

Lundi 7 décembre 2020
Place Bellecour

 

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/morgan" target="_self">Morgan Couturier</a>

Morgan Couturier

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