Marion et Jakè. L’amour à pas feutrés

22 décembre, 2020 | LES GENS | 0 commentaires

Par Morgan Couturier

Trois ans après s’être rencontrés sur un projet commun, Marion Schonert (BRH Aménagement) et l’artiste Jakè laissent aujourd’hui leur union bonifier leurs vies personnelles et professionnelles. Pour leur plus grand bonheur.

L’art est ainsi fait, certaines copies sont faites pour être revues, retouchées et améliorées, de manière à laisser transparaître les émotions. Un profond sentiment recherché de tous, et pourtant si complexe à retranscrire que de telles frissons se retrouvent rarement marqués dans les livres. Tisser sa toile importe mieux, par respect pour ces principes sacrés, selon lesquelles, « le temps est de l’amour ». S’attarder allée des Séquoias à Limonest, suffit à s’en convaincre, là, dans ces bureaux où chaque escale offerte devant un tableau, amène à cette seule et même conclusion.

BRH Aménagement et Jaké, l’union fait leur force


Mieux, « love is my law » (l’amour est ma loi, ndlr) chez BRH Aménagement, si l’on en croit l’inscription laissée sur place par Jakè. Une présence loin d’être anodine tant le dessinateur lyonnais partage son temps depuis deux ans, avec la maîtresse des lieux, Marion Schonert. Une union fondée sur l’autel d’un hall d’immeuble, où le hasard faisant bien les choses, le millésime 2017 décida de joindre leurs talents.

« C’est parti de là, on a commencé à travailler ensemble, on s’est mis ensemble et aujourd’hui, on travaille de manière conjointe », dessine la fondatrice de BRH Aménagement, cette société florissante que la séduisante jeune femme jugea bon de créer en 2011, histoire de partager son savoir-faire dans l’univers esthétique de la vente et de l’installation de mobiliers dédiés au secteur tertiaire (Bureaux, restaurants/hôtellerie et Habitat) et aux particuliers.

Une vérité aujourd’hui chahutée par cette relation fusionnelle, qui, selon les formes, vient dynamiser l’activité de l’un et de l’autre.

Marion entourée de son équipe, Mara et Nathalie. (Absente sur la photo : Patricia)

« Ça donne un nouveau souffle » se réjouit l’ancienne Cannoise. Avant de poursuivre : « Depuis qu’on est en couple, BRH dirige un peu plus son savoir-faire vers les particuliers, ce qui nous permet d’aller vers des projets d’aménagement plus complets, plus décoratifs, où l’on propose des œuvres de Jakè, de beaux tapis, de beaux luminaires. On se complète l’un l’autre », assure-t-elle, visiblement conquise par la valeur ajoutée de cette association.

Une œuvre à part entière, au travers de laquelle Jakè lui-même trouve son bonheur, la réciprocité des idées et des sentiments ayant permis à Marion Schonert de prendre part à cette quête incessante de développement de la structure Jakè Artwork, dont elle porte aujourd’hui la responsabilité du volet commercial. « On en est arrivé à travailler ensemble sur la commercialisation des œuvres originales. Maintenant, il faut passer par elle. En complément de l’activité d’aménagement, Marion gère les projets de A à Z », poursuit l’artiste contemporain, désormais pleinement concentré sur l’aspect créatif.

Le moment d’investir sur Jakè

« Le business a pris le pas sur les sentiments, mais ça me va bien. Au final, j’ai tout ce que je voulais : elle est venue mettre de l’ordre et valoriser les tableaux », dixit Jakè, pourtant déjà épaulé par sa fille Andréa. Il n’empêche, l’union faisant la force, le graffeur aux 2 000 œuvres, peut désormais profiter du temps alloué pour enrichir le projet Brigadeiros-byjake.com, cette société qu’il a édifié avec Marion, Chloé et Jean-Philippe Garcia, de manière à propager sur la toile, quelques centaines de produits dérivés sérigraphiés, accessibles au plus grand nombre (vaisselles, bougies et autres foulards).

Une force nouvelle et stimulante que le peintre, exerçant depuis maintenant 20 ans, met au service de son inspiration, visiblement exaltée par un tel quotidien.

Une effervescence autrement contagieuse, comme laisse à le penser cette somptueuse collaboration échafaudée avec André-Claude Canova, au gré de laquelle le soyeux perçoit quelques poignantes manifestations de romantisme. Une simple commande de bisous inscrite à l’encre noire, des cœurs… Le résultat n’en est que plus brillant, et appelle à s’exporter au Musée des Tissus au mois d’avril prochain, au fil des motifs esquissés sur une centaine de tableaux. Après tout, aimer est tout un art.

> Plus d’informations sur www.brigadeiros-byjake.com et www.jake-artist.com

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/marco" target="_self">Marco Polisson</a>

Marco Polisson

Rédacteur en chef
Co-fondateur du magazine.
En charge de la rédaction et responsable des partenariats.
Délégué à la protection des données RGPD

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