Par Marco Polisson
En marge de la venue de la réalisatrice Jane Campion, le directeur du festival Lumière qui adore se la péter devant les caméras a pété un câble.
Thierry Frémaux faisant le coup de poing contre une journaliste, féminine de surcroit, ce n’est pas du cinéma. La scène a été captée hier soir par les caméras de France Rhône-Alpes, lors du départ de Jane Campion de l’Institut Lumière où elle a présenté en avant-première son dernier film « The power of the dog » devant 200 cinéphiles.
A la sortie de la représentation, alors que plusieurs photographes raccompagnaient en flashant la réalisatrice, Thierry Fremaux s’est jeté sur une journaliste de France 3 qui filmait la scène, manquant de faire tomber sa caméra. C’est la présentatrice du journal régional qui a révélé le clash lors de l’édition du 19/20 en diffusant les images de l’agression (replay du 15 octobre 2021 à la 21ème minute).
« L’ensemble de la rédaction de France 3 Rhône-Alpes dénonce l’attitude du directeur du Festival Thierry Fremaux. Lors du reportage que vous venez de voir il s’en est pris à la caméra d’une de nos consœurs à laquelle nous apportons tout notre soutien. Par respect pour nos téléspectateurs, nous couvrirons néanmoins ce soir l’évènement de la cérémonie de remise du Prix lumière ».
A la suite de cet incident, la réalisatrice de « la leçon de piano » s’est rendue à la salle 3000, où elle a reçu le Prix lumière, des mains de Julia Ducourneau, la réalisatrice qui a gagné à Cannes cette année, en présence de Roselyne Bachelot. Une cérémonie sans relief, avec quelques stars Vincent Lindon, Bérénice Bejo, et au niveau lyonnais le préfet, et les élus verts… On est loin de l’enjouement des éditions précédentes.
Mais revenons à l’agression du jour. Ceux qui subissent au quotidien le sale caractère et les mauvaises manières de Thierry Fremaux n’ont pas été surpris de ce nouvel épisode de série B, tant le sélectionneur du festival de Cannes est connu pour avoir « le courage d’être fort avec les faibles, faible avec les forts », selon l’expression de François Ruffin.
Après avoir, pendant 20 ans, servilement arrosé Gérard Collomb, au point de se ridiculiser lors de la guerre menée par le maire de Lyon contre son ancien adjoint aux sports Thierry Braillard devenu ministre à l’insu de son plein gré (lire ici cet épisode rocambolesque), il est passé avec arrosoir et bardage dans le camp des écologistes. La grande classe…
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