Des milliers de personnes se sont massées dans le centre de Lyon pour assister à la 12e édition de la Fête des Lumières, au cours de laquelle des scénographies et des spectacles de son et lumières illuminent les monuments de la ville. Trouvez-vous cette édition réussie ? Donnez-nous votre sentiment en répondant au sondage (haut de la colonne de gauche)
Cette année encore, le plus gros de cette manifestation se déroule sur la Presqu’île, entre Saône et Rhône, et dans le Vieux-Lyon, deux zones classées au Patrimoine mondial de l’Unesco. Sur la colline ouest, la basilique de Fourvière est illuminée parallèlement aux chevets de la cathédrale Saint-Jean située en contrebas dans une animation intitulée "Le soleil a rendez-vous avec la Lune" évoquant les origines historiques de la Fête des Lumières.
Sur la Place des Terreaux, c’est la fontaine Bartholdi (celui de la statue de la Liberté) qui est au cœur des festivités cette année. Chars, équidés et cavalcades sont au programme des illuminations. Les lignes du théâtre des Célestins (photo 1) sont redessinées en 3D et le public est invité à distordre la façade lumineuse de l’édifice par le seul son de sa voix, au moyen d’une commande vocale.
Place Bellecour, où le maire Gérard Collomb a lancé les festivités mercredi à 18h10, l’écran géant circulaire fixé sur la grande roue projette des images invitant à respecter et à protéger la planète. Pour les visiteurs à la recherche d’une atmosphère plus calme, rendez-vous sur la rive gauche du Rhône, entre les ponts Wilson et de la Guillotière, où s’est établi un village indien. On peut y observer de lentes variations de couleurs et de la fumée s’échapper de tipis, le tout bercé par une douce musique traditionnelle (ci-dessous).
Du côté des chiffres, plus de 3 millions de visiteurs sont attendus, dont environ 1/3 d’étrangers, lors de cette manifestation qui s’achève samedi soir. Le budget de la Fête des Lumières est d’environ deux millions d’euros, la moitié financée par la Ville de Lyon et l’autre par des entreprises privées membres du Club des partenaires. La Fête des lumières, version laïcisée d’une tradition catholique existant depuis 1852 et célébrant chaque 8 décembre la Vierge Marie, donne lieu depuis 1999 à une surenchère technologique pour la mise en lumière de Lyon.
quelques belles choses, d’autre hélasmoins bien, beaucoup trop de vin chaud !
2010 ne sera pas un grand cru. On a l’impression que les concepteurs du festival ont de plus en plus de mal à se renouveler.
Pareil, vraiment pas terrible cette fête des lumières 2010 … et il va falloir être un peu plus sérieux sur la gestion d’un public de plus en plus nombreux… c’est limite dangereux.
je suis lyonnaise, mais après une très mauvaise organisation des TCL l’année derniere j’ai decidé de rester chez moi…dommage!!!