Par Marc Polisson
Manager général du Grand Prix de Tennis de Lyon, Marie Roussille est l'une des personnalités les plus emblématiques du tournoi lyonnais. Un portable dans la main gauche, le talkie vissé à l'oreille droite… son œil pétillant balaie tel un radar le village du Grand Prix de Tennis.
Ce jour-là, le climat est au beau fixe, mais comme dans tout pays tropical, ça peut vite tourner à l'orage, en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire. C'est qu'elle a le sang chaud, la Marie ! Même si d'aucuns assurent – comme Dominique Lafoy ou Marc Jean « qu'elle n'a jamais été aussi zen que cette année ! » A sa décharge, il faut reconnaître que sur ses épaules de manager général du GPTL, il y a de la pression, beaucoup de pression. Heureusement qu'elle peut en dispatcher un peu sur celles de Frédéric Tuzi, directeur opérationnel et celles de Stéphane Morot-Sir, en charge des régies commerciales. Sans oublier Alexia Volatier aux relations presse, ses assistantes Catherine et Anna « qui font un boulot monstrueux » et le créateur du tournoi qui ne tarit pas d'éloges : « C'est la plaque tournante du GPTL. Elle a un relationnel très fort dans tous les milieux » confie Gilles Moretton. De 50 salariés en temps normal, la structure de Canal + Events gonfle à 500 personnes pendant le tournoi. Alors, Francine ou cacheton ? Comment tient-elle le choc de cette folle semaine ? « La foi, la passion, pas de cacheton ! » assure-t-elle de sa voix grave, tout en pensant – sans doute – déjà à autre chose… « C'est une question de rythme ! » Sûr qu'il faut pouvoir la suivre dans son marathon tennistique qui dure une année (dont 8 mois de travail avec les équipes de GL Events). Ça fait 21 ans que ça dure ! « Je suis déjà sur l'édition 2009 ! » Et de réfléchir à l'agrandissement de l'espace du Q Boat ou à l'amélioration des badges et des contrôles d'accès par exemple. Pour le traiteur Jean-Paul Pignol, « la plus belle femme du tournoi est très attentive au plaisir de ses clients ». Un partenaire tempère : « Elle est très pro mais elle est parfois trop attirée par ce qui brille et ce qui est neuf. Elle ne doit pas oublier les fondamentaux. » Ni les intérêts des « historiques » en l'occurrence… Nul doute qu'elle sait écouter et échanger. Mais tient-elle compte des commentaires extérieurs ? « Oui, tout en me protégeant des avis tous azimuts ! » Quid de sa relation avec Gilles Moretton : « Les choses sont faciles, on a une telle habitude de travailler ensemble ! » Combien de temps encore à ce train-là ? « J'aimerais faire le premier GPTL dans la grande salle multifonction que prépare Gilles. Ensuite je tirerai ma révérence ! » Les premiers retours lui font penser que l'édition 2008 est un bon cru : « Les gens ont eu plaisir à se retrouver en dehors du contexte économique difficile. » La semaine qui suit le grand prix n'est pas de tout repos, démontage de Gerland, escale à Toulouse puis à l'Open de Paris-Bercy, dont le directeur Jean-François Caujolle est un ami, puis bouclage des valises avec ses copines de coinche. Du 1er au 11 novembre, Marie part enfin se ressourcer dans le sud de l'Inde. Elle vous donne d'ores et déjà rendez-vous pour la 23ème édition du 26 octobre au 1er novembre 2009.
Nous avons demandé à ses partenaires de nous dresser – sans se concerter – son portrait animalier beaucoup plus parlant qu'un long discours…
Gilles Moretton, directeur du tournoi
« Une lionne. Elle peut griffer mais reste très maternelle et très lyonnaise ! »
Jean-Paul Pignol, traiteur du tournoi
« Une panthère. Elle est douce mais elle griffe rapidement ! »
Marc Jean, directeur de la Promotion du Progrès
« Un chat. Il alterne indépendance et affection ! »
Dominique Lafoy, patron du Q Boat
« Une panthère noire. Envoûtante, forte et fragile à la fois. »
Eric Vernusse, dircom de la Banque Rhône-Alpes
« Une louve. De son regard bleu azur, elle veille sur son grand prix comme sur ses petits ! »
Prochaine personnalité, l’épicier arabe de la rue d’Oran.