Par Morgan Couturier
Développés au bénéfice de la pratique sportive et des chaussures de tous les jours, les lacets en silicone à mémoire de forme de la société Gorilla, s’évertuent à garantir un confort optimal, adapté aux pieds et à l’activité de chacun. Et ce, sans avoir à les faire ou les défaire.
Il n’est pas encore question de viser la lune, mais 52 ans après Neil Armstrong, Gorilla semble en mesure de lui emprunter sa célèbre citation. « Un petit pas pour l’homme », et à terme, peut-être, un grand pas pour l’humanité, voilà les ambitions de cette jeune société lyonnaise, mise en lumière par les bénéfices de… ses lacets en silicone. Une propriété singulière, que l’entreprise aspire à développer depuis ses premiers essais, fin 2018. Depuis, le projet n’a de cesse de vouloir s’envoler, Gorilla étant persuadé de pouvoir ranger ses produits au rayon des découvertes qui comptent. À juste titre, semble-t-il, tant ces lacets en silicone offrent un confort sans pareil et un évident gain de temps, un tel équipement évitant à ses utilisateurs de faire ou défaire ses lacets.
Une trentaine de coloris disponibles
« Alors qu’un lacet traditionnel bloque ton pied, un lacet en silicone a une propriété à mémoire de forme. Il s’étend et revient systématiquement à sa forme », décrit la fondatrice Hélène Pain, laquelle bénéficie des usines de production du Joint Technique, société spécialisée dans les pièces d’étanchéité en silicone, et propriété de son mari Guillaume. Un confort d’exploitation, qui permet aujourd’hui à Gorilla de viser deux planètes bien différentes : le sport et l’urbain. Là où la gamme urbaine se décline simplement en version adulte (9,95€ la paire) ou enfant (8,95€), le sport (14,95€) invite lui, à de plus amples modalités.
« Dans le sport, on va avoir un lacet qui a trois formes, une partie ronde pour protéger les doigts de pieds, une partie plate permettant un maintien agréable du pied et une partie ovale, pour maintenir la cheville », expose la patronne de cette start-up très appréciée des trailers et des athlètes (Gorilla équipait les 16000 participants de la dernière Asics SaintéLyon, ndlr). Depuis, la course aux clients a vocation à gagner d’autres terrains, Gorilla ayant décliné ses lacets à cinq univers : le trail et le running donc, mais aussi le triathlon, la randonnée et les sports collectifs.
Des lacets compatibles avec la majorité des chaussures
« On est entré sur le marché grâce au sport. C’est lui qui nous crédibilise, parce qu’on a créé un lacet avec quatre tensions différentes selon la pratique. En fonction de celle-ci, l’élasticité du silicone est plus ou moins souple et le maintien du pied se fera de manière plus ou moins intensive », enchaîne-t-elle. Une faculté hors norme, pour laquelle Gorilla aspire à tisser des liens, sur son site internet, avec les compétitions sportives comme avec les magasins, l’enseigne comptant déjà une dizaine de points de ventes sportifs (dont I-Run, Terre de running) et une vingtaine de pied-à-terre pour la partie urbaine (Stocks Bellecour, Inès de la Fressange, etc). Depuis, la course est lancée. Avec près de 50 000 paires de lacets vendues, la start-up semble bien partie du bon pied.
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