Le sénateur-maire de Lyon réaffirme dans un livre programme dont le Progrès publie aujourd’hui des extraits à la veille de sa sortie en librairie qu’il portera son discours "quoi qu’il arrive. Avec Dominique Strauss-Kahn, ce que je souhaite, ou sans lui".
Pour Gérard Collomb "plus le PS radicalise son discours, plus il s’éloigne du projet que pourrait porter Dominique Strauss-Kahn" écrit-il dans ce livre, "Et si la France s’éveillait…" (Plon). "Pour éviter cela, le mieux est de sortir de l’immobilisme". Le Parti socialiste donne "l’impression d’un remake de Sergio Leone où chacun s’observe, le doigt sur… les sondages", estime Gérard Collomb. "Je n’ai pas de problème de personne" écrit aussi le maire de Lyon qui critique cependant Martine Aubry. "J’ai peur qu’elle ne soit encore enfermée dans la vision d’une social-démocratie classique, fondée sur l’intervention de l’Etat, par la redistribution et la réglementation (…). Ce n’est certainement pas le meilleur moyen de gagner en 2012". Le maire de Lyon ne ménage pas non plus les attaques contre Nicolas Sarkozy," le plus hexagonal et le plus jacobin des présidents que nous ayons eus", c’est "un animal politique", "sans qu’on voie vraiment quelle vision du pays il souhaite inscrire dans la réalité". Il cherche selon lui à "siphonner l’électorat du Front national", prisonnier d’une "approche trop politicienne". Une de ses conclusions est "une vérité essentielle que la gauche doit assumer": "L’Etat ne peut pas tout faire".
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