La famille de l’entraîneur de l’OL Claude Puel, en proie à l’hostilité de supporteurs, a déposé plainte lundi pour "injures et menaces de mort", après avoir découvert durant le week-end des tags menaçants sur les murs de son immeuble croix-roussien.
Dans un communiqué, le club a réagi en s’élevant "avec force contre toutes les initiatives agressives, insultantes et pour certaines menaçantes, intervenues à l’intérieur comme à l’extérieur du stade, ces derniers jours à l’encontre de l’entraîneur général du club, Claude Puel et de sa famille". "Puel je te hais, Puel je t’aurais" et "Puel démission", a-t-il été inscrit sur les murs bordant une résidence du 4e arrondissement de Lyon, où demeurent des joueurs du club de football et où a habité M. Puel. L’Olympique Lyonnais "demande à tous ceux qui soutiennent le club d’inviter chacun à observer une attitude responsable et respectable, conformément à l’éthique et aux valeurs défendues par l’ensemble des membres du club". Il prévient que de telles agressions sont "susceptibles d’entraîner des poursuites judiciaires".
Samedi lors du match Lyon-Caen (0-0) comptant pour la 37e journée du championnat de France, au stade de Gerland, les groupes ultras s’en sont pris à Claude Puel, coupable à leurs yeux du déclin de l’OL et dont ils demandent le départ, à un an du terme de son contrat. Avant la rencontre, quelque 500 supporteurs du virage sud ont manifesté devant le siège, sans incident. Pendant le match, le virage nord n’a cessé de chanter des slogans haineux et moqueurs vis-à-vis du technicien ou encore de brandir des banderoles avant qu’une partie des supporteurs ne quitte les gradins à la 69e minute. "Mes joueurs ont évolué dans un climat hostile", a simplement commenté M. Puel à l’issue de la rencontre. Lyon occupe la troisième place au classement à une journée de la fin du championnat remporté par Lille. Marseille est assuré de la deuxième place.
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