Texte Morgan Couturier. Intégré au groupe Chopard depuis 2013, le directeur général de Mercedes Étoile 69 savoure son implication au sein de la maison Mercedes, la célèbre marque premium s’orientant de plus en plus vers l’univers du luxe.
Installé sous une bonne étoile, Christophe Bragard n’est pas du genre à s’égarer. Qualité allemande oblige. « Le meilleur sinon rien », en d’autres termes, en référence au leitmotiv d’une marque que le directeur général de Mercedes Etoile 69 représente avec conviction, depuis maintenant 5 ans. Si bien qu’à l’audition des premières questions, ce dernier ne peut s’empêcher de livrer une vérité : « dans l’automobile, on allie le plaisir et le travail. Une voiture, ça véhicule beaucoup de passion », glisse cet enfant des années 80, bercé par les premières heures du Paris-Dakar et les mythiques affrontements entre Prost et Senna.
« Je pense que mon amour pour l’automobile est né comme ça. Avec mon frère, lorsqu’on empruntait l’autoroute, on guettait tous les bolides », embraye ce pur produit d’école de commerce. Et pour cause, sitôt finie, le jeune homme ne mit pas longtemps à dessiner une carrière dans un univers rêvé, arrangé au côté de toutes ces voitures que « l’on est obligé d’aimer ». Une réflexion immuable, même après 26 ans d’expertise, partagée entre un généraliste, et ses flèches d’argent, « des voitures magnifiques, qui font rêver ».
« On est dans un monde à part, c’est sûr ! Le soir, je suis fier de rentrer à la maison avec de belles voitures. On a une puissance de marque fantastique », se délecte le représentant de la firme allemande, pour qui le Lyonnais pilote sept concessions. Une robuste mission que Christophe Bragard s’applique à exercer, au bénéfice du Groupe Chopard, un « groupe humain », construit autour d’un ADN commun : « ce qui importe, ce sont les personnes avec qui l’on travaille ».
Du haut de sa concession flambant neuve de Vienne, le directeur général évoque alors autant son personnel que ses clients. Des amateurs de belles carrosseries, comme lui, pour qui « une marque reste quelque chose de très attachant ». À plus forte raison, ces derniers mois, ces dernières années, où la firme à l’étoile semble avoir entrepris un virage vers l’hyperluxe. À l’image du carrosse que Christophe Bragard prendrait plaisir à piloter : une Mercedes-AMG GT 63 S E Performance de… 843 chevaux. Un alliage somptueux de sportivité, de confort et de… sécurité.
Offre électrique
La firme à l’étoile n’a pas attendu la révolution énergétique pour acquérir « une conscience écologique ». « On avait déjà fait de gros progrès en termes de consommation », confesse ainsi Christophe Bragard. Pour autant, les moyens ont été mis pour continuer à progresser. 50% des véhicules à la vente sont déjà hybrides, et d’ici 2030, Mercedes affiche pour volonté de ne proposer que des modèles électriques. La gamme EQ en est la preuve actuelle, impliquant les modèles EQA, EQB, EQE ou encore EQS. Mieux, le concept-car EQXX présenté en janvier dernier, lance l’idée d’une autonomie record de 1000 kilomètres.
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