Par Marc Polisson
C’est le cadeau bonus des talibans verts pour cet été. Après les inepties de la rue Garibaldi, c’est au tour de la place Bellecour de se voir amputée d’une voie de circulation entre la rue de la Barre et le pont Bonaparte.
Fin juillet, alors que de nombreux Lyonnais ont déjà pris la route des vacances, bouchon en Presqu’île. Que passa ? S’agit-il des sempiternels travaux d’été qui pourrissent la vie de ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir partir, selon la tradition bien ancrée de la double peine ? Tout à fait, mon général, à ceci près que les travaux réalisés ne relèvent pas de l’entretien nécessaire des voiries mais de l’idéologie anti-voitures, dont Gérard Collomb est désormais prisonnier. La place Bellecour bénéficie déjà d’un traitement particulièrement avantageux pour les transports en commun qui disposent de voies dédiées, particulièrement larges, tout autour. Et qui pouvaient très bien accueillir le trafic des vélocipèdes. Dans ces conditions, supprimer une voie de circulation sur le côté Nord pour construire une piste cyclable protégée par un muret de 17 cm de haut – décision prise contre l’avis de la mairie du 2ème – apparait comme un non-sens total. Le résultat ne s’est pas fait attendre : le bouchon démarre désormais dès le pont de la Guillotière occasionnant à terme des milliers d’heures perdues pour les automobilistes et une pollution conséquente… Sans parler du casse-tête en termes de livraison pour les commerçants qui craignent également pour la fréquentation et leur chiffre d’affaires. « Il faut instaurer l’équilibre entre la voiture et les autres modes de transport » plaide Gilles Vesco, avec une batterie de chiffres à l’appui. Raisonnement simpliste qui consiste à laisser toutes les voitures accéder à la Presqu’île où elles ne peuvent plus circuler. Soit, mais dans ce cas, il faut aller au bout de cette logique absurde et instaurer un péage urbain sur toutes les entrées de la Presqu’île. Chiche ?
Ce n’est que du bon sens! Arrêtons de nous voiler la face. Moins de bruit, moins de pollutions. Moins de pagaille ! Nous le valons bien, non ? D’ailleurs, on évitera aussi de voir partir en fumé les taxes sur les carburants et autres TIPP qui ne servent qu’à financer des élus grassouillets et des politiques qui résolvent malheureusement trop peu nos problèmes du quotidien… puisqu’il faut encore et toujours payer et en rajouter. P’ôvres contribuables !
ces pistes cyclables sont une bonne chose si on ne voit plus un vélo sur les trottoirs des pietons !
Les copains écolos de Collomb veulent supprimer la voiture de la ville, leur stratégie : dégoûter l’automobiliste par tous les moyens. Hélas, peu d’alternatives en remplacement de la diabolique voiture. Pas de transports efficaces tant sur les traversées d’agglomération (près de 2 heures de TCL de périphérie à périphérie, ou 25 minutes dans la diabolique voiture !) et pas d’horaires digne de notre ville (pas de transport après minuit et très peu lors des jours fériés). Gégé ne peut pas comprendre quand il circule dans sa 607 avec chauffeur dont les excès sont tolérés pour sa « sécurité » !
la seule solution : la moto, comme a Marseille les écologistes sont vraiment terribles
encore moins de place pour se garer en double file avec mon 4 x4x en presqu’ile pendant les soldes ! une piste cyclable en ville ? mais quelle honte !
Certains sont obligéq de la traverser la presqu’ile, pour aller dans le 5° par exemple. Hors cela devient pratiquement impossible. Si on veut transformer le centre ville en désert, continuons Messieurs les talibans.
Ca va dans le bon sens. Trop Lentement, mais dans le bon sens. Chers automobilistes, les talibans écologistes veulent lapider vos belles voitures ? Mais révoltez vous ! Fêtes le printemps des voitures ! Plus de voitures, plus de routes, c’est l’avenir !
Prêts à lapider nos belles voitures ! La ville est faite pour nos 4 roues, pas pour les cyclistes, pas pour les piétons ! Plus de pistes cyclables = plus de pollution, c’est bien connu ! A qu’elle était belle l’époque du 60 en ville ! A 50 ou même 30km/h c’est notre liberté motorisée qui se réduit ! Pour des moteurs débridés, et des cyclistes enfermés !