De notre envoyé spécial à St Exupéry, Marco Polisson – Après un été meurtrier en termes d’image, l’éphé(maire) de Lyon réussit l’exploit de rater l’atterrissage de la rentrée. Récit d’un crash tout aussi spectaculaire que ridicule.
Il pensait redorer son blason et s’offrir une image de personnalité d’envergure internationale… Voilà ce que lui avaient vendu son très expérimenté conseiller communication* Joakim Le Menestrel, 23 ans, et son adjointe aux relations internationales, l’irascible Sonia Zdorovtzoff. Et c’est tout le contraire qui s’est produit. Le voyage à Kiev du maire de Lyon en compagnie d’autres élus de grandes villes européennes est en train de tourner au fiasco.
On vous fait le road book : jeudi 18 août, une dizaine de maires du réseau Eurocities s’est rendue à Kiev. Aux côtés de Doucet, les maires de Marseille, d’Oslo et d’Helsinki « pour une aide de nature politique et symbolique » selon l’aveu même du grand voyageur. C’est en mode auto-promotion – sur twitter – que le petit … Doucet, muni d’une autorisation parentale de sortie de territoire – a illustré son voyage avec, à l’appui, une virile poignée de mains avec le président ukrainien.
De retour sur Lyon, il a pu complaisamment s’épancher sur son déplacement dans les colonnes du quotidien municipal daté du dimanche 21 août 2022. Seul hic : la « journaliste » préposée à l’enregistrement (des verbiages) a omis de lui poser la question qui brûle toutes les lèvres depuis trois jours sur twitter : quel moyen de transport a-t-il utilisé pour se rendre à Kiev ?
Le fantasme du train de nuit….
Avec ce seul kérosène, la toile s’est enflammée instantanément à ce sujet. Des centaines d’internautes ont fustigé ce voyage sur le mode « il ferait mieux de s’occuper de sa ville au lieu de se prendre pour Bernard Henri Lévy » et ironisé sur le kilométrage parcouru en vélo par Doucet pour se rendre en Ukraine. La polémique a pris une telle ampleur que son adjointe Sonia Zdorovtzoff a grimpé dans un canadair et tenté d’éteindre l’incendie… en donnant les détails du voyage !
On a alors appris que celui qui, en juillet, fustigeait une nouvelle fois les voyages en avion, s’est envolé sur un vol commercial au départ de St Ex pour Cracovie, d’où, à bord d’un train de nuit (le fantasme de tout écologiste qui se respecte) il a gagné Kiev pour la parade photographique évoquée précédemment. Autre détail intéressant : c’est la présidence ukrainienne qui a pris en charge les frais du voyage… Grâce à ce formidable csc, l’incendie a repris de plus belle.
Seule réussite (sic) de cette histoire : l’effet de surprise. Le secret du déplacement a été bien gardé et personne n’a remarqué sa présence à l’aéroport de Lyon. « Il passe tellement inaperçu qu’on ne l’a pas reconnu dans le terminal » s’excuse l’informateur qui nous renseigne habituellement sur les déplacements des personnalités. Pour pallier cette transparence, la prochaine fois, il a prévu d’emprunter une écharpe blanche à BHL… et la colombe qui va avec.
*Ce Parisien, assistant parlementaire du député Hubert Julien-Laferrière durant la précédente mandature – a conseillé – avec le succès que l’on connait – le candidat écolo Yannick Jadot pendant la campagne présidentielle. Du lourd !
Content d’apprendre que la présidence ukrainienne prend en charge les frais de déplacement de notre édile.
N’ont-ils rien de plus utile à financer en ce moment ?
La présidence ukrainienne prend en charge avec les fonds d’aides envoyés par les pays européens dont la France !
Avec les énormes soucis d insécurité que nous rencontrons à Lyon…il n a vraiment rien d autre a faire ….
c’ est lamentable monsieur doucet , restez a votre place , vous n’ êtes que le maire par défaut, faite ce que je dis et pas ce que je fais
Il ne va pas à la Guillotière, et préfère Kiev. Il ne connait pas la ville et ne respecte pas les lyonnais.
Je comprends son choix : Kiev c’est moins dangereux que la Guillotière… !
Mais comment peux-t-on être à ce point aussi amnésique pour se permettre des choses que l’on dénonce à longueur de journées. Ces prétentions politiques doivent correspondent à ses capacités à pouvoir les exercer, mais il manque d’un vrai sens de l’évaluation et de la priorité.