Texte : Morgan Couturier – En accord avec Christophe Gruy, lequel avait pris la main sur sa société en 2017, Pascal Blache et sa fille Manon ont repris le contrôle de Valcena Paris. Le duo entend redynamiser cette enseigne de cosmétiques créée en 2010.
L’histoire a beau être un éternel recommencement, le retour aux sources nourrit parfois d’un plaisir certain, avec pour écho final, cette idée guidée par quelques paroles selon laquelle on peut changer le monde et changer les choses, avec des bouquets de roses. La rose damascena, dans le cas de Valcena Paris, qui, si elle ne change pas le monde, a le pouvoir de faire bouger les choses. À commencer par son organisation interne. Car au-delà du parfum parisien qu’inspire sa dénomination, la marque de cosmétique réside entre Rhône et Saône.
Le maître à bord est bien connu, en la personne de Pascal Blache, qui, s’il s’est épaulé de sa fille Manon et de son associé Kostadin, retrouve la senteur envoûtante d’une enseigne qu’il créa en 2010 avant de céder la majorité des parts au groupe Maïa et son fondateur, Christophe Gruy. « J’étais devenu le directeur général de la branche cosmétique chez Maïa, qui a voulu recentrer son activité », concède le maire du 6e arrondissement. Voilà donc l’idylle ressuscitée une décennie après sa naissance dans la Vallée des Roses, en terres bulgares.
Mais après avoir racheté sa marque avec le consentement de son ancien employeur, Pascal Blache entend bien redynamiser Valcena Paris, au fil de ses deux activités principales : les soins cosmétiques, corps et visage (105 références, 8 protocoles de soins), ainsi qu’une partie amenities, ces fameux produits d’accueil que proposent entre autres, les établissements hôteliers de Jean-Claude Lavorel ou de Georges Blanc.
Développer la personnalisation dans les hôtels
« Nous fournissons 25 hôtels aujourd’hui. L’objectif est de devenir le troisième opérateur français », poursuit l’entrepreneur, niché depuis peu, au sein de l’Institut Vendôme, au cœur de la rue éponyme. « Un coup de boost » salutaire de la part du centre de remise en forme piloté par Thierry Pereira, dont la complicité semble avoir délivré une nouvelle fragrance. L’odeur des salles de sport, que Pascal Blache et son escouade souhaitent cueillir prochainement, au fil de produits soumis « à des prix imbattables ».
Sans rien entacher à la qualité de toutes ses gammes, Valcena Paris a donc pour ambition de découvrir d’autres vallées. D’autres champs. Celui des possibles tant qu’à faire. Pour ne pas prendre une ride et renouer avec ses ambitions du début, la marque de cosmétiques a donc pour aspiration parallèle, de décrocher les nuages, en développant une gamme de produits de voyage. « J’ai une piste un peu sérieuse », livre le fondateur, à nouveau prêt à laisser son cœur… au pouvoir des fleurs.
> Plus d’informations sur www.valcena.com
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