Texte : Morgan Couturier – Si la Guillotière accueille avec joie l’installation d’un sapin décoré par les écoliers du 7e arrondissement, les commerçants de la rue Tête d’Or ou de la rue Victor Hugo pleurent la dégradation de leurs illuminations. En ce jour de grand lancement de la Fête des Lumières, certains voient dans ces actes, des revendications à connotations écologistes.
En ces périodes rafraîchissantes de décembre, chaque jour qui passe, est censé mener aux célébrations de Noël, et à la découverte surprise des cadeaux au matin du 25. Hélas, pour les commerçants de la rue Tête d’Or (Lyon 6e), du troisième arrondissement, comme de la rue Victor Hugo (Lyon 2e), cette même stupéfaction fut avancée de quelques jours. Et de manière désagréable.
En cause, la détérioration de leurs illuminations de Noël, dans la nuit de ce mercredi 7 à jeudi 8 décembre. Manifestement, les pères fouettards impliqués ne semblent pas avoir goûté à l’installation de ces décorations, pourtant agencées pour apporter un peu de gaieté aux quartiers concernés. La découverte de fils sectionnés, de boîtiers de branchement détériorés, et même d’installations saccagées (voir ci-dessous), est donc difficile à avaler pour les commerçants. D’autant que le décorum est à leur charge.
D’où un certain ras-le-bol de ces derniers, à l’image d’Isabelle Burtin, présidente de Fédération le 6, pour qui ces actes, laissent entrevoir des revendications de militants écologistes. Pour preuve, cette affiche « Ce n’est pas Versailles ici », apposée sur la vitrine de la Pharmacie du 6e, de manière à contester l’illumination d’un écran d’information… jusqu’à 20h.
« Pour les guirlandes, c’est pareil ! Pourtant, nous n’utilisons que des LED basse consommation et des matériaux recyclables. On dénonce donc cet acte. On aurait pu savoir qui sont les acteurs, hélas, il n’y a jamais eu de caméras. Elles sont demandées », regrette encore la présidente de ce groupement regroupant quelque 2037 commerces. Un manque d’équipement dont l’écho trouve un prolongement jusqu’à la Mairie du 6e, dont le maire, Pascal Blache, « déplore, encore une fois, le manque de vidéosurveillance ».
« Le secteur en étant dépourvu, les auteurs de ces actes ne seront jamais appréhendés. À travers eux, ce sont les efforts des commerçants qui sont anéantis », poursuit l’édile, arguant au passage, la mise en place cette année d’un plan de sobriété, impliquant l’extinction des illuminations une heure plus tôt.
Reste qu’en ce jour de grand démarrage de la Fête des Lumières, le message avancé laisse entrevoir une possible remise en cause de ce rendez-vous phare du mois de décembre, au cours duquel près de 500 000 visiteurs sont attendus chaque soir et peu gourmand en électricité. Assisterons-nous à de nouvelles scènes de vandalisme ? Réponse dimanche soir.
Le vandalisme n’à pas attendu l’arrivée des ecologistes pour s’exprimer à Lyon !
Quant à réparer les fils coupes que vous montrez en photo un petit bricoleur peut le faire facilement !Peut être pas un ”journaliste” juste capable de taper sur un clavier ,
Quand se décidera-t-on à » casser, une fois pour toutes, les reins » de ces nuisibles asocial?