Lyon. Haut lieu de la gastronomie lyonnaise, le Marché Saint Antoine est condamné

1 avril, 2023 | Actualités Lyon, INDISCRETIONS | 42 commentaires

Texte : Marco Polisson – (Mis à jour) Situé sur la presqu’île de Lyon, dans le 2e arrondissement, le Marché Saint Antoine est le dernier grand marché à rivaliser avec les halles Paul Bocuse. La nouvelle configuration des quais de Saône, imposée par les écologistes va entrainer sa disparition. Un triste épisode de la série #Lyon écolo.

Mais pour en parler, laissons s’exprimer le journaliste parisien Boris Coridian, ébahi : « Il n’y a pas un marché Saint-Antoine, mais deux. Du mardi au vendredi, les étals s’étirent en pointillés sur les quais des Célestins et Saint-Antoine qui surplombent la Saône. A croire que ces cinq cents mètres sont trop longs pour la vingtaine de commerçants qui déballent quotidiennement leurs produits entre les deux ponts, Bonaparte et Maréchal-Juin.

Chaque dimanche, des milliers de visiteurs venus de toute la région, se pressent sur le marché Saint Antoine. Cette photo est en passe de devenir une carte postale collector.

Mais, chaque week-end, le marché s’éveille, s’anime et bat son plein. Il offre un autre visage et devient une attraction pour les Lyonnais qui viennent y faire leurs courses de la semaine et pour les visiteurs, attirés par la diversité et la qualité des produits proposés. » écrivait notre confrère du Monde en 2014.

Les lecteurs de Lyon People ont déjà parcouru ses allées et son histoire dans notre magazine spécial dédié au patrimoine de la rue Mercière. Ils savent que c’est au cours du XXème siècle que le quai Saint Antoine qui accueillait toutes les marchandises arrivant par bateaux sur la Saône, s’est peu à peu transformé en marché alimentaire de détail et de repaire pour les chefs lyonnais dont Paul Bocuse, qui se rendait ensuite au Bidon 5, rue Mercière, pour retrouver ses copains.

Avant d’être transformés en restaurants ou en show room, les pas de porte du quai Saint Antoine, servaient d’entrepôts de stockage pour les grossistes. Les locaux étaient traversants jusqu’à la rue Mercière – Archives Michel Nielly

La bascule s’est faite lors de l’ouverture du Marché Gare, entre Perrache et la Confluence en 1960. Les grossistes ont quitté leurs entrepôts du quai (traversant jusqu’à la rue Mercière) pour gagner leur nouvel espace de travail où certains, habiles et travailleurs, construiront des fortunes XXL (notamment Denis Dumont, créateur de l’enseigne Grand frais).

Alors que, sous l’impulsion des pionniers Jean-Louis Manoa, Jean-Claude Caro et Jean-Paul Lacombe, la rue Mercière se transforme en artère gourmande – elle atteindra son apogée avec les ouvertures retentissantes des concepts de Michel Barthod (Salmon Shop, Loloquoi…) avant de décliner – le quai Saint Antoine se diversifie en accueillant de belles boutiques dont celle, très prisée du fleuriste Jacques Haffner, et plus récemment le show-room de Cécile Simeone.

Le marché Saint Antoine, the place to be

Ambiance roucoule chez Coco, le roi du poulet. Maître du poulailler : Alain, belle et grande gueule ! Depuis trente ans, il fourgue chaque semaine des centaines de poulets stéphanois aux Lyonnais en toute impunité !

Sur le quai, les marchands non sédentaires sont au diapason de cette clientèle locale qui débarque chaque dimanche à pied de la presqu’île. Elle se mêle à celle, plus aisée, qui débaroule des Monts d’Or et du sud de Lyon (Oullins, Pierre-Bénite…) en voiture, bien évidemment.

Chacun a ses habitudes, et le choix ne manque pas : 120 commerçants battent le pavé, haranguant le chaland. Les stars du marché rivalisent de sourires et de bons mots : parmi eux, les maraîchers Alain et Geneviève, et l’ostréiculteur Philippe Dupuis (photo) qui fait le voyage de Port des Barques (17) toutes les semaines jusqu’à mi-avril.

Les vendeurs de poulets grillés font le « chaud » toute la matinée, et l’odeur alléchante de leurs grills mobiles mène par le bout du nez des centaines de gourmets. Aux heures de pointe, il faut compter un bon quart d’heure pour repartir avec une bestiole de la Broche pochée.

Du monde également chez la douce Mimi, ou chez Coco (Roger puis Alain) qui se taille la part du lion en fourguant des poulets foréziens (le subliminal de stéphanois !) Il mène ainsi en bateau ses clients depuis 30 ans, notamment Stéphane Siranossian, le roi de la barque de pêche en France ! (photo à droite)

Ce qui amuse beaucoup le fleuriste Thierry (40 ans de marché) qui peut compter sur son copain chanteur pour animer son stand où il ne fait que de « la qualité » (en live ci-dessous). Non loin de l’Italien, après avoir – dans une autre vie – vidé les boites de nuit,  le primeur Alain (à gauche) vide ses cagettes avec le même entrain.

 

Une fois ses courses effectuées, et les emplettes rangées dans le SUV dernier cri (Mercedes blanc avec la caravane pour Bouli) posé en triple file, il est de bon ton d’aller boire un expresso ou de s’enfiler un pot de viognier dans l’un des bars avoisinants. Le succès du Café du Marché ne s’est jamais démenti quelle que soit l’époque et les propriétaires (successivement Anne; Brice et Emmanuelle ; Régis et Sophie Betoule ; et aujourd’hui Antoine Maillon et Frédéric Desmurs associés à la fée Béné).

Le Café du marché, institution du quai Saint Antoine

Autres points de chute des visiteurs, le Café de la Passerelle (popularisé par Albert), le Quai des oliviers, les vins Guyot, la Fédération Française de l’Apéritif et le Comptoir irlandais sont irrigués par le marché dominical. Cette ambiance bon enfant et sans contrainte – donc détestée des talibans verts – sera bientôt à ranger au rayon des archives vertes. Venir au marché en automobile est le nouveau sacrilège !

LE COUP DE GRACE DU TOUT VELO

Les écologistes ont déjà considérablement freiné l’activité : il faut désormais affronter les bouchons pour aller faire son marché et trouver une place de parking relève du parcours du combattant depuis que les écologistes ont décidé de supprimer des places de voitures dans les parkings souterrains (celui des Célestins est très impacté). Avec l’installation d’une double piste cyclable, le pire est est à venir pour les commerçants et les habitants des quais de Saône (description détaillée ici).

Pour installer l’autoroute cyclable à double sens, et la double voie de bus, le stationnement sera supprimé des deux côtés des quais Saint Antoine, Célestins, Tilsit et Maréchal Joffre.

Le projet de piétonisation de la Presqu’île et le scénario catastrophe retenu par les écologistes (lire ici) va lacérer ce beau tableau. Il s’agit d’un effet papillon consécutif aux nouveaux aménagements prévus sur la rue de la République, et dont ont déjà fait les frais les bouquinistes du quai de la Pêcherie : les camionnettes sont désormais interdites de stationner le long de la chaussée à cause de la nouvelle piste cyclable. Dégouté, leur doyen a jeté l’éponge.

Les quais de Saône reconfigurés avec la double piste cyclable et la voie de bus élargie. Le marché Saint Antoine a disparu.

Et cette fameuse piste en construction – baptisée voie lyonnaise 3 – ne compte pas s’arrêter ou bifurquer en atteignant le quai Saint Antoine. Elle va progresser le long du quai tandis que la voie de bus va être élargie pour accueillir le trafic des bus détournés de la rue de la République (1000 passages par jour). Le résultat est sans appel : les voies créées (côté Saône pour les bus, et côté immeubles pour les vélos) vont prendre la place du stationnement de surface.

La scène que les écologistes ne veulent plus voir : les bus et les vélos coincés dans les embouteillages entre les voitures et les camions en double file.

Sans stationnement, l’existence même du marché Saint Antoine est remise en cause. Les services techniques de la Ville de Lyon sont formels : il n’est techniquement pas possible de faire grimper les camions (19 tonnes pour les plus gros) et toutes les camionnettes sur l’esplanade, notamment dans sa partie la plus étroite. Or, dans l’esprit des élus verts, les bus et vélos sont prioritaires par rapport à l’activité économique.

Baptisée ‘Voie lyonnaise 3’, l’autoroute à vélo longera les bords de Saône. La zone de travaux impacte actuellement le quai de la Pêcherie avant le quai Saint Antoine

Et ce n’est pas tout : les écologistes reprochent aux forains et producteurs d’utiliser des véhicules à moteur thermique au lieu des vélos cargos, parfaitement adaptés au transport des cagettes et des tréteaux, comme chacun sait.

Avec la ZFE et les nouvelles pistes, il ne leur sera plus possible de déballer leurs marchandises au cul de leurs camions sans vignette car considérés comme « polluants ». Ni à leurs clients – souvent venus de toute la région – de stationner leurs véhicules pour charger maman et son cabas dans le coffre.

Au petit matin, avant le rush : camions et autos à la bonne franquette. Inadmissible pour les camarades pastèques !

Suppression ou délocalisation ?

Le marché Saint Antoine, dans sa forme actuelle, n’est donc pas compatible avec les nouveaux aménagements des « sachants ». La question de sa délocalisation agite les neurones vertes (enfin, ce qu’il en reste). Elle est sensible. Grégory Doucet et son adjointe Camille Augey ont déjà pris la foudre avec les bouquinistes. Leurs équipes réfléchissent donc à une alternative géographique – mais il n’en existe pas en extérieur sur la Presqu’île – qui fasse consensus pour ne pas perturber sa réélection en 2026.

Il est urgent de trouver une solution car les travaux progressent très rapidement depuis le quai de la Pêcherie. Selon nos informations, envisagée dans un premier temps, la piste de la Halle Tony Garnier a été écartée, suite aux vives protestations des agents de la Ville qui ignorent sans doute que le lieu abritait, jadis, un marché aux bestiaux (photo ci-dessous). Mais en raison de la fréquence des concerts et des spectacles, il parait impossible de pérenniser ce marché qui se tient 5 jours par semaine.

Exit la Halle. Toujours en ébullition quand il s’agit de pistes cyclables, le VP taliban Fabien Bagnon a proposé de libérer deux niveaux du parking souterrain Saint Antoine pour installer les étals des forains. Mais il n’avait pas réfléchi au volume et à la hauteur de leurs camions qui devront rester en extérieur, ce qui nous ramène au point de départ. Il a été, une fois de plus, retoqué – victimisé, aurait dit mon fils – par ses camarades qui n’en ratent pas une pour le ridiculiser (il faut dire aussi qu’il y met du sien…)

Le Marché de la création sacrifié ?

La solution la plus avancée aujourd’hui ne va pas plaire à Nathalie Perrin-Gibert. L’adjointe à la culture avale les couleuvres vertes depuis le début du mandat. Elle a récemment dû signer l’arrêt de mort du théâtre Espace 44 et est restée muette sur le sort des bouquinistes. Va-t-elle se faire hara-kiri (son fromage bio préféré) alors que, de l’autre côté de la Saône, l’emplacement du marché de la création excite la convoitise de ses alliés écologistes, ravis d’avoir trouvé la parade ?

Installé le long du quai Romain Rolland entre la rue du Palais de Justice et la place Fousseret depuis 1979, ce marché fait partie des traditions lyonnaises honnies par les bobos de la secte verte qui parlent de « folklore » à son sujet et ne jurent que par Obey. Les placiers de la ville ont déjà analysé le nombre de forains qu’ils pourraient installer : 65% de l’effectif de Saint Antoine, selon le dernier comptage. Seront exclus les forains possédant des véhicules dont le PTAC est supérieur à 5 tonnes et non éligibles à la vignette Crit air 3. Une quarantaine d’entre eux resteraient sur le carreau.

Les conseillers de Doucet préconisent l’annonce du transfert au cœur de l’été prochain, pendant les grandes vacances, en pleine torpeur estivale. Ce passage en force n’est pas propre à ces deux marchés lyonnais. A Villeurbanne, une soixantaine de forains ont été expulsés du marché Grand Clément, pour permettre l’installation du tramway T6 (lire ici). Le Marché de la Croix-Rousse est également dans le collimateur des Verts car la présence des véhicules des forains empêche l’installation d’une piste cyclable à double sens, côté pentes.

Sans marchés, sans voitures, sans terrasses, sans bouquinistes, sans théâtres, la ville « apaisée » de Grégory Doucet va bien finir par prendre forme… à moins que les Lyonnais – par leur résistance passive – ne le poussent à démissionner (ce qu’il était à deux doigts de faire en 2001), et à finir son mandat en queue de poisson d’avril, bien sûr. 1079 jours avant la libération !

#Marco2026

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/marco" target="_self">Marco Polisson</a>

Marco Polisson

Rédacteur en chef
Co-fondateur du magazine.
En charge de la rédaction et responsable des partenariats.
Délégué à la protection des données RGPD

42 Commentaires

  1. Anonyme

    Pas sur que les touristes viendront aussi nombreux juste pour voir des doubles pistes cyclables.

    Réponse
    • Lolo-Ito

      Le marché le plus cher de France, pour les touristes et les nécessiteux de la presqu’île.

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    • guillaume martin

      Les touristes ne se déplacent heureusement pas en Suv, ils seront heureux de flâner en vélo et de faire leur emplettes dans un cadre apaisé.
      Encore une belle initiative pour se débarrasser de la voiture.
      Merci

      Réponse
  2. Paul

    Vraiment une revue – sur papier glacé – pour vieux réacs. Restez dans vos Monts Dorés.

    Réponse
    • Lolo-ito

      Ça fera des embouteillages de gâteux en SUV en moins

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    • Dooove

      Haha tellement. Ça bouge trop vite pour certains et c’est compréhensible mais le changement climatique lui s’accélère et trop peu réalisent les conséquences à venir. Il faut repenser les villes pas par idéologie mais par nécessité. C’est une urgence et Lyon l’a compris bien que les critiques fusent. Doucet n’invente rien, il met en place ce qu’un consensus de scientifiques et experts précautionnent. Oui ça ne plaira pas à certains mais on en reparle en 2050.

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    • Anonyme

      bichette.,..

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  3. MARC

    Les aménagement opérés vont dans le bon sens et ne sont incompatible avec le marché. Alors oui certaines habitudes devront changer pour certains mais votre article est quand même très orienté

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  4. Anonyme

    tout le monde ne fait pas de vélo le Doucet,c’est bien gentil de vouloir faire des pistes cyclables de partout y compris là où il n’y a pas la place d’en avoir….créer des stationnements exterieurs pour que tout le monde puisse se garer et prendre des transports en commun afin de venir en centre ville ! quand on voit les projets que vous voulez faire un peu partout supprimant des voies d’accès aux voitures ,pensez vous un peu aux personnes qui habitent à l’extérieur de Lyon et qui viennent a Lyon ? les parkings gorge de Loup ou gare de Vaise sont complets a partir de 7 h30 et les axes routiers sont déjà saturés ! prévoyez en amont des parkings avant de vouloir faire plaisir aux citadins qui ont envie de faire du vélo .il faut partager les lieux ,sans condamner certains ….

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    • Pol

      Vous le reconnaissez vous même ”trop de voitures partout .Il faut faire absolument quelque chose .A part le vélo ou les transports en commun Quelle solution ???
      Critiquer c’est utile !……mais des solutions c’est mieux !
      Les habitants et commerçants des rues piétons sont heureux d’y vivre et d’y travailler !!!

      Réponse
    • bidule

      Vous a-t-on parlé de l’existence du bus ?

      Réponse
  5. Veronique Bichon

    Avec les écolos c’est gros comme….un poisson d’avril euh ça n’en est pas un ?

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  6. Pol

    Et si on transférant le marché place Bellecour .Cette place servirait à autre chose que des manifestations.

    Réponse
  7. Yves LAUGIER

    Ca devient complètement dingue, quand le Lyon sera une ville morte, Doucet sera content, il n’y aura plus de commerce, plus de tourisme, plus que des vélos. quel gachis!!!

    Réponse
  8. Pol

    Les bouquinistes aussi place bellecour qui deviendrait la place la plus animée de Lyon.
    Rue Zola piéton très bonne idée.
    Rue auguste compte aussi.
    Rue grenette aussi
    Allez Marco essayez le vélo ,dans quelque temps vous ne pourrez plus en passer .
    En plus plus de,probleme de stationnement à votre bureau.

    Réponse
  9. Biurbon

    ras le bol de ces écolos ils ruinent notre ville

    Réponse
  10. Pol

    Au lieu de pleurer sur le marche Saint Antoine vous auriez pu faire un petit papier sur le petit marche éphémère de producteurs de la région venus présenter à Lyon place Carnot des produits de qualité.
    Un tel marche mériterait d’être présent une fois par mois.

    Réponse
  11. Pol

    Mettez les bouquinistes dans l’hôtel dieu !ca meublera.

    Réponse
    • Anonyme

      c’est un poisson d’avril ??? ou c’est vrai . c’est tellement pas possible …

      Réponse
  12. Faure

    Comme à son habitude les ecolos talibans imposent !! Lyonnais foutons dehors ces abrutis

    Réponse
  13. Nguyen Nguyen

    J’avais connu ce marché depuis les années 70, les courses les samedis avec les sacs pleins pour moins de 10frcs
    C’est aussi l’âme de Lyon qui va partir et c’est vraiment dommage, je suis écolo mais en arriver jusque là c’est vraiment dommage
    Vraiment dommageable pour le paysage de la ville
    En passant dans la famille personne ne fait de vélo
    Sans les voitures Lyon sera vide de clientèle pour le centre ville tous comme l’exemple de la ville de Tours comme bien d’autres…

    Réponse
    • Anonyme

      c’est un poisson d’avril ??? ou c’est vrai . c’est tellement pas possible …

      Réponse
  14. paTRICK69

    Ça bouge trop vite pour certains et c’est compréhensible. Mais le changement climatique lui s’accélère et trop peu encore réalisent les conséquences à venir. Il faut repenser les villes non pas par idéologie mais par nécessité. C’est une urgence et Lyon l’a compris bien que les critiques fusent. Doucet n’invente pas grand chose, il est surement lon d’etre parfait mais il à le mérite de mettre en place ce qu’un consensus de scientifiques et d’experts (climat/mobilité) précautionnent. Et puis pour nombreux lyonnais il y a des déjà des beinfaits. Si vous plaignez les propriétaires de SUV qui viennent de l’autre bout de Lyon faire leur marché (hors de prix), que pensez ces vous de ceux qui peuvent enfin se déplacer à vélo en sécurité tout en participant à l’effort collectif de décarbonner nos villes ?
    L’acharnement sur les écologistes me semble être le reflet de la peur du changement, une peur légitime j’en coincois.

    Réponse
    • ZYOGOMR

      « …. Doucet n’invente pas grand chose….. »

      => Surement pas l’eau tiède en tous cas!!

      « ….mais il à le mérite de mettre en place ce qu’un consensus de scientifiques et d’experts (climat/…. »

      => Faux!! Renseignez-vous! Il n’y a pas de « consensus » scientifique sur les causes du « dérèglement » (voir les pétitions de scientifiques (18 000 scientifique de presque tous les pays et de toutes les disciplines pertinentes pour la pétition connue sous le nom de pétition Orégon). On entend peu ces scientifiques parce que la clique des affidés du GIEC (qui n’est pas une organisation scientifique mais politique financée par l’argent public) bloquent les publications de ceux qui ne qui ne pensent pas dans le bon sens… Et nos escrolos à trois neurones ne font que rabâcher le cathéchisme du giec…

      Réponse
      • paTRICK69

        Merci et je respecte votre choix de penser différemment ; cependant je ne suis pas d’accord avec vos affirmations. J’écoute cette science qui s’accorde à dire que le CO2 rejeté par les activités humaines vont de paire avec l’augmentation des températures. Qu’il y est des divergences spécifiques au sein meme de cette science j’en concois.

        Si vous suivez ces quelques scientifiques qui ont d’autres idées bien différentes sur les causes du réchauffement accéléré de ces dernières années, c’est votre choix.

        Enfin pour en revenir au vélo (ou a tout autre mode de transport collectif ou « doux »), n’oubliez pas qu’en plus d’émetrre du CO2, les voitures demandent beaucoup de ressources, qu’elles recrachent des particules fines qui tuent (ne me dites pas qu’elles vous font du bien aux bronches), qu’elle font beaucoup de bruit, causent des accidents et prennent beaucoup de places dans l’espace publiques alors qu’on pourrait uliser ce meme espace à l’usage collectif.

        Réponse
  15. Incohérence

    N’y aurait-il pas une incohérence entre les mots « marché » et « y venir en voiture »? Le marché c’est LE commerce de proximité par excellence, celui qu’on apprécie de trouver au bout de sa rue. Quand on commence à faire 20km en voiture pour aller faire son marché, c’est qu’il y a un problème…
    Peut-être que les clients des Mont d’Or, d’Oullins, etc. feraient mieux de faire vivre les marchés de leur ville, non? Ça leur éviterait de galérer avec leur SUV (et Maman dedans comme vous le dites si élégamment !).

    Réponse
  16. Zipolin

    en conclusion il faudra louer une voiture pour aller faire ses courses en dehors de la ville puisqu’il n’y aura plus de marché mais aussi plus de commerces . c’est sûre quand il n’y aura plus rien ni personne ce sera apaisé.

    Réponse
  17. Anonyme

    Votre enquête ne parle pas du marché du lundi ??? Dommage car celui-ci aussi vos le détour
    Peut être pas à votre avis
    ????? Croyez moi il est aussi pointu que votre reportage

    Réponse
  18. Ants

    Bonsoir à tous

    Pourrions-nous encore déguster sur ce marché ces fameux poissons d’avril qui me régalent chaque année

    Réponse
  19. Anonyme

    Bonsoir à tous ,

    Je voudrais savoir si nous pourrions toujours déguster ces fameux poissons d’avril sur ce marché qui me régalent chaque année .

    Ants

    Réponse
  20. Ver

    c’est un poisson d’avril ??? ou c’est vrai . c’est tellement pas possible …

    Réponse
  21. Ed

    poisson d’avril ?

    Réponse
  22. Fabrice

    C’est le 1er avril les amis…

    Réponse
  23. Reynaud

    AU vingtième siècle, les « Bourgeois capitalistes » étaient des gens tristes et autoritaires, âpres au gain, sévères avec leur personnel et judéo chrétiens. En 1968, la joie de vivre, les plaisirs et l’amour étaient du côté des jeunes, écolos avec le « Flower-Power » et antimilitaristes.
    Aujourd’hui, les rôles se sont inversés, les écolos sont tous moches et stupides, tristes et sévères avec ceux qui ne croient pas que le réchauffement soit la faute de l’humanité, et prônent l’abstinence et la laideur, le végétalisme et l’isolement par le télétravail. Ils ne parlent que de « combats », de « revendications », « d’obligations » et « d’interdictions ».
    Si on les laisse faire, ils finiront par brûler tous ceux qui veulent s’amuser, sponsoriser l’art ou s’épanouir en travaillant. Ils voudraient bientôt supprimer les vieux et punir « les boomers », en faisant abstraction de leur consommation frénétique de l’internet.
    Vous avez bien le droit de ne pas aimer aller au Marché Saint Antoine, de haïr les gens courageux qui par force de travail passionnant s’offrent de beaux petits cabriolets, de ne pas manger de viande pour ne pas tuer de pauvres animaux sensibles, de vous éclairer à la bougie et de vous chauffer en brulant les déchets de vos toilettes sèches, mais laissez nous vivre comme nous vous laissons vivre aussi.
    Respectez-nous comme nous vous respectons aussi et surtout, expliquez-moi pourquoi les Romains pouvaient arpenter la vallée de La Mer de Glace à Chamonix en sandales car elle avait fondue, pourquoi c’est elle reconstituée au moyen-âge pour fondre à nouveau aujourd’hui. Pourquoi le réchauffement serait dangereux pour la planète alors que seuls les refroidissements ont fait disparaître des espèces et diminuer la biomasse. Prouvez-moi donc que le gaz carbonique provoque un effet de serre, que la vapeur d’eau n’en provoque pas et que ce réchauffement planétaire aille encore durer au moins cent ans si nous ne faisons rien. Prouvez moi que nous sommes même capables de modifier le climat de la planète et que les comètes ne portent pas malheur, ni que comme le croyaient les hommes préhistoriques le ciel allait leur tomber sur la tête.

    Réponse
  24. GROGNARD 69

    Ils veulent détruire Lyon ! Aux armes Lyonnais ! Virez moi cette bande d’assassins, massacreurs, d’une incompétence crasse au service de la Galaxie Bobo …
    Se battre pour la retraite , c’est bien mais c’est dans 4 décennies.
    Vivre à Lyon c’est maintenant .
    Dans 40 ans à quoi ressemblera votre ville ? Si vous avez encore les moyens d’y vivre agréablement …
    Les commerçants partent , les restaurateurs ferment, les marchés disparaissent Que vous restera til ? Des chaines qui vous fourgueront leur mal bouffe et vous piqueront ce qu’il vous restera de tunes ???
    Vous serez fiers de quoi ? De la forêt que Doucet veut planter Place Bellecour ???!!

    J’ai mal mon Lyon

    Réponse
    • Pol

      Belle idée une forêt place Bellecour pour mieux respirer avec de jolies allées pour un marché et un coin pour les bouquinistes.Ce sera mieux que sur ces quais envahis pas les trottinettes et ceinturés par les camions et voitures ,
      La grande majorité des lyonnais appréciera.

      Réponse
  25. Bouquiniste

    A paTRICK69: « il faut repenser la ville » tu as raison mais le problème c’est qu’il ne pense pas
    il fait ce que bon lui semble sans aucune concertation ( étant bouquiniste je suis placé pour le savoir) avec des résultats qui sortent de la science fiction.
    A POL: Déjà d’une il faut savoir de quoi on parle, il faut des années à un marché pour
    trouver une clientèle , un déplacement ( souvent sans réfléchir au lieu, simplement
    pour qu’ils dégagent) est souvent fatal à une partie d’entre eux.
    La seule réponse qu’on a est:  » faudra bien qu’ils s’habituent »….quel cynisme !!!
    A incohérence:  » marché = proximité » on ne doit pas fréquenter les mêmes marchés (bouquinistes, artisanat, création et j’en passe) !!,des clients viennent de loin (Ain, Savoie, Loire, etc…) pour trouver un livre qu’ils cherchent et beaucoup ne roulent pas en « SUV » il faut arrêter le délire, mais bon la culture n’est pas prioritaire pour certains.
    Pourquoi ils ne s’acharnent pas sur Feyzin et toute la pétrochimie, sur saint-exupéry aéroport et toutes ces industries qui polluent LYON !!!!
    Comme on dit: « il y a l’art et la manière de le faire » quand on impose il n’y a plus de démocratie.
    Ce n’est pas parce ce qu’on est élu qu’on a le droit de tout faire.
    Pourquoi les projets doivent tous être réalisés avant 2026, cherché l’erreur !!!!
    Bonne soirée à tous

    Réponse
  26. Anonyme

    Joli poisson

    Réponse
  27. Cas

    Joli papier un premier avril

    Réponse
  28. Anonyme

    Joli papier pour un premier avril

    Réponse
  29. Pat

    poisson d’avril ou pas ce que je constate en attendant c’est que tout est fait pour diviser la population et que de haine et de jalousie envers ceux, qui oui ont des gros suv et font marcher le commerce n’en déplaise aux bobos cyclistes qui se nourrissent d’une feuille de salade.

    Réponse
  30. charles Martel

    Il y a belle lurette que je ne vais plus dans le Centre de Ville de Lyon
    Doucet et sa clique de bobos- écolos -charlots ont rendu cela impossible quand on n’aime pas se déplacer en vélo
    Je reste à l’extérieur de Lyon dans l’Ouest Lyonnais où les écolos n’ont pas encore rendu la vie impossible aux habitants

    Réponse

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