Texte : Fanny Suteau – Le restaurant du quartier de la Guillotière, réputé pour son esprit de bouchon lyonnais, a fermé définitivement ses portes mercredi 6 septembre. Famille, amis et habitués du lieu sont venus faire la fête et célébrer la fin d’une histoire, débutée il y a 71 ans.
C’est une page qui se tourne et une nouvelle aventure qui débute pour le patron de ce petit restaurant. A 66 ans, Henry Melki prend sa retraite et emporte avec lui de merveilleux souvenirs. « Ce qui va me manquer, c’est la convivialité, l’esprit de bouchon lyonnais, de petit bistrot de quartier », confie-t-il avec nostalgie à l’heure de son port de départ organisé par Philippe Vorburger, vice-président des Authentiques Bouchons Lyonnais.
« Je retiens que, même si on est un tout petit restaurant dans une toute petite rue du grand Lyon, on engendre tout un tas d’amis et de relations avec beaucoup de sincérité », insiste le patron. Les convives débordent sur la rue Jean-Larrivé. Les passants, attirés par le son de l’orgue de barbarie et le spectacle de guignol, regardent, curieux, les derniers instants du petit bistrot. Sur place, boissons, brochettes de fruits et huîtres savoureuses sont offertes.
Une journée de fête et d’amitiés
« J’ai tous mes amis aujourd’hui. Tu ne peux pas avoir été dans ce quartier pendant 70 ans et partir comme un sauvage. Ça me fait plaisir de les savoir tous autour de moi pour le dernier jour de travail », souligne Henry Melki, entouré de plusieurs confréries et associations, dont les authentiques bouchons lyonnais et les francs-mâchons.
L’affaire, mitoyenne du bouchon « A ma vigne » va être reprise par Marc Bonneton, gérant du bar L’Antiquaire (Lyon 1er) et cofondateur de Cockorico (livraison de cocktails à domicile). « Je pense qu’il va amener un plus, qu’il va être complémentaire au quartier. Donc je lui souhaite une longue vie », déclare Henry Melki.
L’histoire du restaurant avait commencé en 1952 avec le père, Elie Melki. Henry avait ensuite repris l’affaire, travaillant toujours avec amour et passion. « Maintenant, une autre vie s’offre à moi, une vie de retraité avec les enfants et les petits-enfants et je vais essayer d’en profiter un peu », conclut le patron. Nous lui souhaitons tout le meilleur pour la suite. Bon vent !
Oh! Avec mes parents, nous y allions de temps en temps.
Nous aimions bien
C’était très sympathique.
Svp, savez vous comment leur joindre un petit coucou ?
Vous pouvez aussi si vous le voulez leur transmettre notre adresse @.
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Merci
bon souvenir de sa jeunesse