Texte : Morgan Couturier – Alors que le guide du Top 500 des Lyonnais s’est construit un nom d’année en année, en témoignent ses 70 impétrants 2023, le dîner de gala a permis d’honorer un maître en la matière : Olivier Ginon. Parrain de cette 5e édition, le PDG de GL events fut l’une des nombreuses personnalités mises à l’honneur sur la scène de la Salle 3000, avant que ces dernières ne laissent les corps s’enflammer sur la terrasse du restaurant 33 Cité.
Le lieu y est habitué, rompu à l’exercice, comme si le spectacle faisait partie de son for intérieur. Il y aura vu des shows, des sketchs et d’innombrables chansons, laissant à chacun le souvenir d’une mélodie. Mais lorsque Lyon People vient à s’accaparer la scène, pour y présenter son guide du Top 500 des Lyonnais, la Salle 3000 s’habille instinctivement d’un autre coloris : le bleu, couleur retenue pour décorer l’édition 2023.
« Plus bleu que le bleu de tes yeux, je ne vois rien de mieux, même le bleu des cieux », auraient alors pu chanter Marco Polisson et Nicolas Winckler, en guise d’idéale justification à cette teinture. Mais Aznavour n’est plus. Alors dans ce cadre féerique, sublimé par d’innombrables chandeliers, les quelque 663 invités furent en droit d’attendre un spectacle on ne peut plus contemporain. Plus dynamique.
Adieu les références à Casimir donc, à Dallas et son univers impitoyable ou aux vieilles photos souvenirs de 2002, le show fut à trouver ailleurs. Dans cette descente des marches, orchestrées par l’animatrice de la soirée, Sylvie Tellier, en guise d’allusion à ces glorieuses soirées qu’elle eut dirigées. Bien que toujours habillée par le couturier Nicolas Fafiotte, l’ancienne directrice générale de la société Miss France eut alors pour mission de faire défiler d’autres profils. Avec leurs charmes et leurs actualités. Une manière de goûter autrement à ce dîner. À ce spectacle, construit en plusieurs actes, où le parrain Olivier Ginon eut naturellement le rôle central.
Laurent Abitbol : « Merci de faire ces ambiances »
Reste que le Top 500 des Lyonnais, en témoignent ses 200 portraits, reste attaché à l’ouverture d’esprit. Au partage du temps et des tirades. À la mise en lumière aussi, en écho à l’ambition première du guide piloté par la chef d’orchestre, Clémence Bricon. Résultat : une multitude de montées au filet, comme celle de l’expérimenté Jo-Wilfried Tsonga et Thierry Ascione, conviés tous les deux à prendre le micro, derrière le PDG de GL events.
S’en suivirent bien d’autres personnalités. Sportives donc, avec la présence de Tony Parker et son bras-droit, Gaëtan Muller. Féminines aussi, avec la présentation de Valérie Lorentz-Poinsot (directrice générale des Laboratoires Boiron) ou de Naïma Baladi (médecin chef du SDMIS). Et enfin politique, avec la montée sur scène du maire du 2e arrondissement, Pierre Oliver et de son challenger, le président des Toques Blanches Lyonnaises, Christophe Marguin.
Le repas préparé par C Gastronomie largement plébiscité
Un appétissant plat de résistance, digne du repas signé C Gastronomie, servi à la tombée de la nuit, de façon à exalter les corps et les inviter à se déhancher. En suivant la chorégraphie des artistes de David Massot et son Cirque Imagine ou simplement en suivant la lumière menant à la terrasse du 33 Cité de Frédéric Berthod. L’occasion de basculer dans l’allégresse d’un after party digne des précédentes éditions et d’ouvrir la porte aux fameux démons de minuit. Jusqu’au bout de la nuit. Au petit matin, le ciel est déjà bleu, Lyon People a ses amis qui sont aussi ses amoureux… du Top 500 des Lyonnais. À qui le tour en 2024 ?
Olivier Ginon, PDG de GL Events
« Pendant le Covid, on a fait corps avec les femmes et les hommes de notre groupe », a-t-il avoué, à l’heure d’aborder une période compliquée pour GL events et le secteur de l’événementiel dans son ensemble. Deux ans après la crise, le PDG du groupe et ses équipes semblent néanmoins repartis sur la bonne voie. Partenaire officiel des JO de Paris 2024, GL events s’est ainsi vu confier l’installation des infrastructures temporaires sur tous les sites olympiques et paralympiques de cet événement planétaire.
« Sur chaque site, GL events va produire l’énergie puis vous nous verrez lors de la cérémonie d’ouverture pour tous les aménagements autour de la Seine. 400 personnes travaillent déjà sur cet événement », a exposé le parrain de la soirée, rappelant que le groupe officiait sur les Jeux depuis les JO d’Hiver d’Albertville en 1992.
Également interrogé sur le devenir de l’Institut Paul Bocuse, Olivier Ginon eut un temps « peur de répondre vu les personnes présentes dans la salle ». Avant de se ressaisir : « Ne plus pouvoir dire qu’ils viennent de l’école Paul Bocuse, en termes de gastronomie, de renommée pour notre ville, c’est quelque chose qui n’est pas possible pour les étudiants », s’est-il indigné, lui qui connut Monsieur Paul très jeune. « Mon oncle nous amenait à tour de rôle à l’Auberge. Paul Bocuse, c’était un bien vivre, un bien manger et un bien boire. Avec lui, j’avais une relation père-fils », raconta-t-il.
Valérie Lorentz-Poinsot, directrice générale des Laboratoires Boiron
Évidemment touchés par la problématique du Covid, les Laboratoires Boiron ont eu, eux aussi, pour nécessité de s’adapter. « Quand on est face à ce genre de difficultés, il faut respecter la règle des 3 R : respirer, réfléchir et réagir. Il a fallu assimiler ce choc et passer ce cap ».
Naïma Baladi, médecin chef du SDMIS
Questionnée sur son équipe et sa composition, la médecin colonel fut limpide : « Nous sommes 6500 sapeurs-pompiers, dont 1260 professionnels et des volontaires. On a aussi du personnel administratif qui fait tourner la machine ».
Jo-Wilfried Tsonga et Thierry Ascione, fondateurs All In Group
Retiré des terrains depuis un an, le Manceau demeure un amoureux de la petite balle jaune. Alors évidemment, quand le gala s’inscrit en conclusion de Roland-Garros, l’ancien numéro 5 mondial ne peut éviter d’aborder l’événement. « C’est forcément un peu spécial de se retrouver sur les plateaux en dehors des courts. Je redécouvrais un peu Roland-Garros. C’était l’occasion de profiter de l’événement. Ça se passe toujours dans une bonne ambiance. Ça reste un sport de gentleman », a lâché le consultant pour Amazon Prime, profitant au passage, de la présence de son bras droit et ami, Thierry Ascione, pour évoquer l’ouverture en ce mois de juillet, du très attendu All In Country Club à Décines.
Pierre Oliver, maire du 2e arrondissement de Lyon
Chaudement applaudi, lorsque l’édile du 2e arrondissement est annoncé comme la personne qui expulsera Grégory Doucet, Pierre Oliver s’est d’abord voulu moins catégorique sur cette info. « Je n’ai rien annoncé », évoqua-t-il, avant de se projeter sur 2026, où « la droite et le centre lyonnais devront travailler ensemble pour porter un projet et ramener de la sécurité dans notre ville. Demain, il faut être en mesure de reprendre la Ville et la Métropole ».
Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises
Blazer rouge, dans la droite ligne de ses costumes toujours très marqués, Christophe Marguin n’est pas passé inaperçu, à l’heure de monter sur scène. D’autant que le gastronome fait parler de lui, ces derniers jours, depuis que sa candidature à la mairie de Lyon est assumée. « Cette candidature, je l’ai annoncée il y a deux jours (le 12 juin, ndlr). On a eu des maires qui ont fait un travail extraordinaire. Sauf le dernier ! On doit tout regagner. C’est tous ensembles que l’on va gagner ! ». En cas de victoire, le chef des Toques Blanches pourrait alors se laisser aller à une petite facétie : rebaptiser son restaurant « Le Président » en « Le Maire ». Pari tenu ?
Tony Parker, président de l’ASVEL
Parrain du Top 500 en 2021, l’ancien meneur des Spurs de San Antonio a beau avoir quitté la tenue de sportif pour un plus élégant costume d’entrepreneur, ce dernier reste indubitablement au centre des attentions. Sur les campagnes de communication de l’opérateur de paris hippiques, ZeTurf d’abord, mais aussi et surtout, de l’autre côté de l’Atlantique. Nommé au Hall of Fame de la NBA, Tony Parker « a du mal à réaliser ». « Quand j’ai reçu le coup de fil pour m’annoncer la nouvelle, j’ai tout de suite pensé à (Michael) Jordan, Magic (Johnson). J’ai hâte ! », exprima-t-il. Également questionné sur une potentielle reprise de la franchise des Sixers de Philadelphie, l’ex-international français eut un long moment d’hésitation. Avant d’assurer : « je suis très fier d’être à Lyon. On reste ici ».
Gaëtan Muller, président délégué de l’ASVEL
Inconditionnel partenaire de jeu de Tony Parker, Gaëtan Muller vit lui aussi, au rythme d’une riche actualité. Outre la prochaine saison de l’ASVEL, avec un titre de champion de France à retrouver, le président délégué attend la livraison de la prochaine Arena de basket avec impatience. Pour « entrer dans une autre dimension », le club lyonnais devra patienter « jusqu’à la fin de l’année », vraisemblablement jusqu’en novembre. « On est très content de cette association avec l’OL. J’invite tout le monde à venir », a-t-il avancé.
Mercredi 14 juin 2023
Salle 3000 – Cité Internationale
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