L’ancien n°2 de la PJ de Lyon a été entendu mardi à Paris par le conseil de discipline de la police, qui a réclamé à son encontre la plus sévère des sanctions.
Costume noir, chemise blanche, cravate rayée, Michel Neyret n’a rien perdu de sa superbe lorsqu’il se présente peu avant 15h rue Nélaton devant ses pairs. Composé par de représentants syndicaux et de membres administratifs de la police, le conseil de discipline a réclamé la révocation pure et simple de l’ex-superflic. Quatre des anciens directeurs de Neyret ont pourtant plaidé en sa faveur, dont Bernard Trenque, ex-patron du SRPJ de Lyon et de la police scientifique d’Ecully, et Gérard Girel, ancien directeur de la police judiciaire. Insuffisant. « C’est sévère, nous sommes extrêmement déçus », a confié au sortir de l’audience son avocat Yves Sauvayre, cité par 20 Minutes. Il appartient désormais au ministre de l’Intérieur Manuel Valls de valider ou non cette demande de révocation, qui priverait de fait Neyret de ses droits à la retraite. Une sanction administrative indépendante du volet judiciaire de l’affaire. Réponse dans les jours à venir.
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