Texte : Morgan Couturier – Avec cette historique qualification pour les 8^e de finale de la Coupe de France, la performance de l’AS Saint-Priest n’est pas passée inaperçue. Après avoir sorti facilement l’équipe de Romorantin, les San-Priots tiennent déjà leur nouveau défi : sortir Valenciennes, pensionnaire de deuxième division.

Le fameux charme de la Coupe de France, que tout footballeur amateur aspire à rencontrer, aura donc frappé à la porte de Saint-Priest, en cette après-midi endiablée de 21 janvier 2024. Avec à la clé, ce bonheur intense qui l’en découle. Et cette fierté, du petit poucet que la France apprend à découvrir, à mesure que son conte de fées ne cesse d’être relaté.

Car si le club du président Patrick Gonzalez vient déjà d’écrire l’une des plus belles pages de son histoire, en éliminant Romorantin (4-1) en 16^e de finale, la Coupe de France lui laisse encore le droit d’espérer de nouveaux exploits. À la clé, une bataille plus ardue face à Valenciennes, équipe de Ligue 2, que les coéquipiers du double buteur, Morgan Pottier, devront affronter, le 7^e février 2024. Mais si le défi est rude, la place de bon dernier du club des Hauts-de-France laisse entrevoir quelques ambitions.

Le club s’assure 50 000€ de primes supplémentaires

D’autant que l’AS Saint-Priest l’a démontré : rien ne semble l’inquiéter. Ni l’impressionner. Pour le plus grand bonheur du maire, Gilles Gascon, dont ses représentants font « plus que jamais la fierté san-priote ». Reste désormais à savoir où se dérouleront ces nouvelles festivités. Pas homologué pour accueillir un adversaire d’un tel niveau, le stade Jacques-Joly pourrait s’effacer au profit d’une arène bien plus importante.

Un temps imaginé, le Groupama Stadium est d’ores et déjà réquisitionné par l’OL, opposé à Lille, le même week-end. Au micro de RMC, le club de 5^e division, a alors envisagé une autre pelouse. Celle mythique de Gerland (devenu le Matmut Stadium). Une terre aux innombrables prouesses. Et aux nombreux exploits. Saint-Priest ne serait pas contre. Le public non plus. Ainsi va la magie de cette Coupe de France.