Texte : Marc de Jouvencel – Il flottait, en cette froide matinée, un doux parfum de France éternelle dans l’enceinte du sanctuaire Saint Bonaventure. Volutes d’encens et chants grégoriens se sont élevé sous les voutes de la basilique en l’honneur du roi martyr Louis XVI.
« Jour de deuil et de tristesse pour les Français fidèles, jour d’indifférence pour le grand nombre, jour de réjouissance pour quelques autres, héritiers revendiqués des régicides, cette journée d’anniversaire consacre chaque année l’opposition des « deux France » : la France de toujours et celle qui veut confondre la Révolution avec notre patrie millénaire. » établit de façon très factuelle la librairie Chiré.
Lyon, victime des exactions révolutionnaires, a toujours conservé le souvenir du Roi assassiné le 21 janvier 1793
Chaque année, le 20 ou le 21 janvier, la messe organisée par les royalistes légitimistes de l’association Présence du Souvenir Bourbonnien est toujours très suivie. Depuis plus d’une dizaine d’années, SAR le prince Rémy de Bourbon-Parme (ci-dessus) est d’une fidélité exemplaire à ce rendez-vous mémoriel.
Accueilli par les trompes de chasse de la Diane lyonnaise, le représentant du Prince Louis, Duc d’Anjou a gagné le chœur de « cette basilique dont la façade a été rénovée et dont espérons ardemment la restauration intérieure pour que nos messes à la gloire de Dieu soient encore plus belles » a souligné le recteur Patrick Rollin. Avant de laisser son jeune confrère, l’abbé Paul Giard (Collégiale Saint-Just) prononcer l’homélie en forme d’oraison funèbre.
Comment ne pas être ému devant cette ferveur encore présente ( modestement certes) en France à la mémoire de Louis XVI symbole des victimes de l’arbitraire et d’un historiographie négative !
Baudouin de Keghel
on a oublié le martyre de la reine et de ses enfants. .Et tous les autres… ce n’est pas l’honneur de cette révolution bien légitime mais odieuse . Que de souffrance !
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Moi, le jour de la mort de Louis XVI je célèbre ça en mangeant de la tête de veau
très émouvant cela montre que sa mémoire ne sera pas oubliée, les révolutionnaires n’ont pas regardé la reine, une mère de deux enfants, + le roi si simple, je tremble rétrospectivement de ces crimes qu’ils ont fait. Moi, de Paris je prie, merci Lyon.
très spirituel. Une tête de veau mangée par une tête de cochon