Texte : Philippe Lecoq – On y entre comme dans un temple. Avec déférence. Parce que le Café des Fédérations, tout de même, c’est un peu le Bocuse des bouchons, son nom a fait le tour du globe. Un temple donc, qui en guise de luminaires au-dessus du bar aurait choisi rosettes et jésus pour éclairer le quidam et surtout le Parisien sur la conduite à tenir en tel lieu.
Un temple de la lyonnaiserie conçu en 1948 par le père Chauvin, jalousement conservé en l’état depuis par ses gardiens-successeurs, dont le célèbre Raymond Fulchiron qui n’allait pas sans sa Françoise et réciproquement (30 ans de bouchon), et le non moins digne Yves Rivoiron (20 ans).
Un temple ne se transmet pas au premier venu
Ancien client, ancien industriel originaire de la vallée de l’Azergues, féru d’Histoire et de culture, auteur – dont un livre sur la poésie lyonnaise au XIXème siècle, conteur, Jean-Luc Plasse-Molette n’a pas fait que sortir son chéquier pour reprendre les Fédés. Il a plu.
Son érudition sur Lyon et sa culture, son savoir, son engagement auprès des sociétés savantes, son goût pour le partage – il organise des visites guidées de la ville – ont fait la maille à l’endroit.
« Je suis juste intervenu sur la qualité et la diversité de la carte » évoque le patron depuis 2017 qui a relancé quelques plats canailles. « J’ai pris un jeune chef, et me suis associé il y a un peu plus d’an avec Bruno Boutareaud qui tenait un restaurant dans le Vieux Lyon ».
A Bruno l’accueil et le quotidien, si l’on peut dire, le coup de jeune discret mais efficace à l’organisation pour suivre l’air du temps, à leur tandem la préservation essentielle en ces lieux de la tradition lyonnaise, de la convivialité à tous les étages – il y a un caveau en sous-sol – et de la joie de vivre.
Coté carte, nous sommes bien dans le temple des bouchons : c’est ici que le néophyte viendra chercher ses références. Pas un plat estampillé bouchon lyonnais ne manque à l’appel. Et oui le caviar de la Croix-Rousse est toujours servi. Tout comme le manteau de bœuf façon tante Georgette, et le foie de veau… Une entorse à la tradition ? Des soirées musicales parfois, avec accordéon et orgues de barbarie.
Café des Fédérations
8-9-10, rue Major Martin
69001 Lyon – Terreaux
Tel : 04 78 28 26 00
mon mari y a déjeuné souvent quand il allait à Lyon pour son travail et en avait gardé un souvenir agréable
nous y avons déjeuné il y a 2 ans
plus jamais
quelle déception
réservation faite’nous avons été accueillis par un ”non vous n’avez pas réservé ”
enfin la serveuse a trouvé notre nom
repas très très moyen
quenelle sèche 4 lentilles en salades’œufs à la neige ”synthétique
mauvais jour
bref réputation usurpée,
la longévité ne garantit pas la qualité
peut être cela a-t-il changé ?
j’ose espérer
j’y ai dîner jeudi soir avec un menu unique à 34€ . Vraiment très copieux et bon. Service sympa et des vins en pichet où au verre à prix raisonnable.
Excellente tête de veau.
Complètement d accord avec le commentaire précédent ce restaurant n’a aucun intérêt à être connu ,le soit disant chef n’a aucun respect pour ses clients et sa nourriture n’ à rien de Lyonnais.Bref Article fallacieux
les différents locataires du café des Fdérations ne sont jamais arrivés à égaler les talents de notre Père chauvin !!
j’y ai déjeuné le 21 déc et je fus très très déçu, 3 minis morceaux de joue de porc , avec, cela ne s’invente pas ! 2 toutes petites pommes de terre, une mini part de tarte aux pralines , une bière et tout cela pour 30 euros …chère le kg de porc de pomme de terre et de biscuit !
surfait à ne pas tomber dans le panneau du touriste en quête de bouchon typique, il y avait avant et il y a maintenant !!
mieux chez Paul en face mais les places sont plus difficiles à avoir car justement c’est mieux !