En 2024, les Hippodromes de Lyon veulent repartir au grand galop

14 avril, 2024 | Actualités Sportives | 2 commentaires

Texte : Morgan Couturier – Au-delà de leur aspect pécunier, les courses hippiques semblent retrouver grâce aux yeux du public depuis la fin de la crise sanitaire. Une aubaine pour les hippodromes du Carré de Soie et de Parilly, où l’affluence ne cesse de croître. Les deux sites drivés par Jean-Claude Ravier veulent surfer sur cette dynamique, en multipliant les événements populaires.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Et tant pis si les jockeys ont pour habitude de fendre le vent, les Hippodromes de Lyon ont, eux, des ambitions bien plus pérennes. À commencer donc, par l’envie de performer dans le temps, alors que les sites du Carré de Soie et de Parilly tendent à retrouver des chiffres de fréquentation satisfaisants. De fait, alors que la saison 2024 se présente tout juste sur l’aire de départ, le président des Sociétés des Courses de Lyon, Jean-Claude Ravier (ci-dessous) n’a pu s’empêcher de prendre la piste à l’envers, de façon à construire le futur sur les bases d’une année 2023 enrichissante.

Avec plus de 40 000 entrées recensées (dont 30 000 sur le seul site de Parilly), les deux sites jouissent en effet, d’une notoriété croissante. « Lyon est attractif pour des raisons géographiques, mais surtout en raison de la qualité de nos équipements », expliqua-t-il, à l’occasion de sa conférence de presse de rentrée. Car si le site brondillant a retrouvé le parfum de la compétition le 17 mars, l’hippodrome profite aussi du retour des familles, de plus en plus éprises par la perspective de ces sorties conviviales, « où l’on peut passer un bon moment ».

« Les hippodromes sont des endroits conviviaux où l’on peut passer un bon moment »

« Le jeu fait partie de la vie des hippodromes. Ça fait partie de l’ambiance. C’est toujours sympa de miser, ne serait-ce que 2€, de choisir son jockey, une casaque. Les gens s’approprient le cheval pendant la course », évoqua encore Jean-Claude Ravier, les paris continuant, eux aussi, de grimper. « On retrouve les chiffres de 2018 », s’est réjoui l’intéressé, plus d’un million d’euros ayant été joués en 2023 (contre 958 230€ en 2022, auxquels s’ajoutent 1,26M€ joués en PMU Régional, ndlr).

Mais qu’à cela ne tienne, alors que les Hippodromes de Lyon ne récupèrent qu’à peine 10% de ces investissements, les sites ont vocation à poursuivre leurs opérations séductions. Une manière de financer l’entretien et la qualité des pistes et par ricochet, l’excellence des courses. Un cercle vertueux dans lequel les Lyonnais y trouvent leur compte.

Et pour cause, Parilly, et dans une moindre mesure le Carré Soie, s’apprêtent à multiplier les événements, à l’instar de « la Grande Nocturne » du 25 mai, son spectacle équestre au coucher de soleil avec Vincent Liberator (L’Amour est dans le pré) et son feu d’artifice, le « Défi du Galop », le 23 juin, en présence de la Miss France 2024, Ève Gilles ou encore les « Samedis à Parilly », mélangeant brasero et pétanque, à partir du 27 avril.

18 000€ de recettes grâce à la location de boxes

Une tout autre manière de découvrir l’univers hippique et d’attirer un nouveau public vers des compétitions telles que la 3e étape du Grand National du Trot (10 avril), l’épreuve du Speed Cup Tour (28 avril) ou le Grand Prix de Parilly (8 mai). Le tout, sans occulter le monde professionnel, alors que les Hippodromes de Lyon ont enregistré 199 journées de location sur la seule année 2023, pour un chiffre d’affaires estimé à 1,4M€.

De quoi motiver de nouveaux investissements, tels que l’installation d’un nouveau grand écran ou la mise en place d’équipements écologiques. Preuve qu’avec un peu de temps, l’institution vient à gagner au change. Un bon pari, que les visiteurs pourraient bien être tenté de relever. Faites vos jeux !

 

<a href="https://www.lyonpeople.com/author/morgan" target="_self">Morgan Couturier</a>

Morgan Couturier

Le journaliste de Lyon People, c’est bien lui ! En quête de scoops, toute info est la bienvenue !

2 Commentaires

  1. Varéon Patrick

    Aspect PÉCUNIAIRE s’il vous plaît !!!

    Réponse
  2. Serge Le Guilloux

    bonjour.
    il fut un temps où les hippodromes lyonnais étaient vraiment présents dans le calendrier annuel des courses PMU.Cela avait débuté en 1994.Dans les années fortes il y avait 34 jours par an de réunions avec pari PMU.Autrement dit,pour Lyon,la résonance était nationale. Le seul hic,c’était le dimanche, jour interdit pour les deux terrains lyonnais par le PMU…parisien.Puis petit à petit ce même PMU a jugé que Lyon et d’autres métropoles faisaient un petit peu trop d’ombre aux hippodromes parisiens et à ceux que Paris a en estime, Deauville, Chantilly, Pau,Cagnes (c’est Nice)…Et Lyon désormais se fait très rare dans le calendrier des courses PMU. Et à Lyon visiblement, de cet ostracisme parisianiste,personne ne s’en est ému. Paris d’une manière générale peut tout se permettre, hors d’Ile de France et notamment à Lyon on s’écrase mollement.

    Réponse

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