Par Benjamin Solly
La création du label « Les Bouchons Lyonnais », à l’initiative de l’association éponyme présidée par Christophe Marguin, vise à préserver la qualité de ces représentants emblématiques de notre patrimoine culinaire.
« Nous n’avons pas monté ce projet pour faire du copinage et labelliser dans la foulée une centaine de restaurants. Je ne suis d’ailleurs pas certain qu’à Lyon, 100 bouchons le méritent. » Le lancement de l’association Les Bouchons Lyonnais, vendredi 30 novembre 2012 depuis la salle de la Corbeille à la CCI de Lyon, a été l’occasion d’une mise au point pour Christophe Marguin.
Non, il ne faut pas montrer Toque Blanche ou col tricolore pour obtenir le fameux label. « Chaque restaurant est visité par un auditeur venant d’un cabinet indépendant. » Le client mystère a d’ailleurs un cahier d’évaluation très précis sur la qualité des produits, l’accueil et la relation clients, les aménagements intérieurs et extérieurs de l’établissement, de l’hygiène, de la sécurité et de la propreté. « Je peux vous assurer qu’ils ont fouillé partout, des factures de nos fournisseurs à nos chambres froides », s’amuse Maxime Têtedoie, qui officie avec sa maman Florence Périer.
Leur Café du Peintre fait partie des 17 établissements qui se sont vus remettre le diplôme et la plaque émaillée de devanture des mains de Philippe Grillot, président de la CCI de Lyon, du président Denis Trouxe (Commission Tourisme de la CCI) et de François Gaillard, directeur général de Lyon Tourisme et Congrès, et. Pour ce dernier, la création du label relevait de l’impérieuse nécessité. « Lyon se développe et nous avions beaucoup de retour très négatifs de touristes d’affaires sur la qualité de certains bouchons », explique-t-il.
L’association sera particulièrement vigilante à la constance des établissements labellisés, en les réévaluant tous les quatre ans.
0 commentaires