La 14e édition de la traditionnelle Fête des Lumières de Lyon proposera, du 6 au 9 décembre, une "déambulation" sous le signe de la "féerie et de la magie" pour "redécouvrir le patrimoine architectural" de la ville.
Quelque 350 bâtiments dans le centre-ville et jusqu’au nouveau quartier de la Confluence, seront mis en lumière au cours de cette fête devenue "l’un des plus beaux spectacles de lumière au monde", a déclaré le sénateur-maire Gérard Collomb lors de la présentation à la presse mercredi 24 octobre 2012.
Le contenu de cette Fête des Lumières a été détaillé par l’adjoint à la culture et aux grands évènements de la Ville de Lyon Georges Képénékian, qui a remplacé au poste l’ancienne adjointe Najat Vallaud-Belkacem, devenue ministre.
Parmi les nouveautés cette année, la mise en lumière pour la première fois du nouvel Hôtel de Région, à la Confluence, dans le sud de la presqu’île. Une fleur géante, rouge vif, posée sur un jardin suspendu, ouvrira ses pétales au fil des heures, animant la façade.
Après plus de deux ans de travaux, le palais de justice des 24 colonnes, emblématique du patrimoine lyonnais, revêtira des "habits de lumière" grâce à des luminaires LED, permettant d’importantes économies d’énergie. Une scénographie qui embrassera l’ensemble de la colline, des quais jusqu’à la cathédrale Saint-Jean, remontant jusqu’à Fourvière.
Place Bellecour, le spectacle sera "interactif": trônant sur un "magic cube", la statue de Louis XIV sera illuminée par les visiteurs eux-mêmes, qui pédaleront sur l’un des trente vélos mis à leur disposition.
A la gare Saint-Paul, deux petits esquimaux, "les Anooki", feront de la façade illuminée leur terrain de jeu, la transformant en surface fluide et mouvante.
Les façades de l’Hôtel de Ville et du musée des Beaux-Arts s’animeront de "multiples facettes de lumière, à un rythme endiablé" pour "insuffler de la vie aux bâtiments", selon Hélène Richard, l’une des scénographes des "montreurs de rêves" Skertzo.
Dans le vieux Lyon, la cathédrale Saint-Jean révélera ses "trésors cachés", grâce à un "véritable séisme de lumière". Des "chrysalides de lumière" animeront les gargouilles et les statues de l’édifice Renaissance.
Toutefois, deux lieux forts de la ville ne seront pas mis en scène cette année. Il s’agit de la place des Jacobins, en fin de rénovation. "Les accès à la place ne seront pas encore terminés", justifie Jean-François Zurawik, directeur des évènements de la Ville de Lyon. Le parc de la Tête d’Or a également été écrémé faute de budget, malgré les deux millions d’euros posés sur la table par les partenaires et la municipalité pour cette 14e édition.
De "trois à quatre millions de visiteurs", venus de toute la France, mais aussi de Suisse et d’Allemagne, sont attendus cette année.
Plus d’informations sur www.fetedeslumieres.lyon.fr
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