Texte : Morgan Couturier – Adepte du beau jeu et garant de la compétitivité de son équipe, le président délégué de la LDLC ASVEL incarne à ravir, les lignes sportives de la nouvelle Aston Martin DB12 Volante. Un cabriolet de 380 chevaux, domptés le temps d’une ascension jusqu’à la Villa Maïa. Un décor 5 étoiles pour ce joyau de la couronne, sorti depuis à peine trois mois.
Le sport de haut niveau est ainsi fait, il se construit autour de chiffres et de numéros, parfois fétiches. Alors lorsque Frédéric Blanc et la concession Aston Martin Lyon lui envoient leur tout nouveau cabriolet, sous les paniers de la Tony Parker Adequat Academy, Gaëtan Muller se plaît à quémander le nom de code de ce bijou : DB12 Volante.
Lui avait en tête, un autre modèle. Un SUV DBX707, dont les 7 ont vocation à raviver les souvenirs d’une carrière passée sur les parquets, ce même 7 parfois inscrit dans le dos. Un autre temps. Du maillot à la veste de costume, le président délégué de la LDLC a appris à gravir les marches, comme tous ces jeunes de l’Académie, détournés de leur opposition, le temps d’apprécier la carrosserie de nos voisins anglais. « Ça fait rêver », valide tout autant, l’imposant sportif, dont la carrure se confond idéalement avec les lignes musclées du véhicule. Une bête de 380 chevaux, capable d’avaler trois terrains de basket, en 3,7 secondes. A son bord, un V8 de 4 litres, lui-même susceptible de pousser le compteur jusqu’à 325 km/h.
« Sur circuit, bien sûr », s’amuse à préciser Frédéric Blanc, à l’aube d’une escapade entre Rhône et Saône, sur laquelle la DB12 Volante (soit la dénomination cabriolet chez Aston Martin), s’apprête à profiter des 27 degrés extérieurs, pour laisser scintiller sa carrosserie verte « racine green ». « Une configuration très british », précise d’ailleurs le directeur de la concession Aston Martin Lyon, ravi d’exposer ce travail d’orfèvre, entièrement fait à la main, après 260 heures de travail du côté de Birmingham.
« La première Super-Tourer au monde »
« Elle est vraiment belle », succombe alors l’ancien poste 4, dont le mètre 98 se coule au cœur d’un habitable revêtu tout de cuir « Oxford Tan », aux frontières du chocolat et de l’orange. Une teinte pas anodine pour ce Rouennais de naissance. Alors à l’heure de prendre en main le volant, comme l’ancien basketteur prendrait un ballon, le geste se veut naturel, presque enfantin.
« C’est génial, c’est la classe », expose-t-il conquis. Bercé par les 15 haut-parleurs du système audio, Bowers & Wilkins et une toute nouvelle intelligence numérique, Gaëtan Muller se surprend même à se relâcher et à prendre confiance. A décapoter en pleine action, aussi, en 14 secondes chrono. Accoudé à la portière, le numéro 2 de la Green Team souhaite s’amuser.
« J’aurais aimé la pousser plus », avoue le pilote essayeur, visiblement piqué par le pouvoir d’accélération. « On est vite très à l’aise », approuve son copilote. Presque autant qu’à la Villa Maïa, choisie pour laisser à la DB12 Volante, le temps d’une pause. La belle doit patienter et son chauffeur se sustenter. En prime, la découverte pour ce dernier, du spa de ce sublime décorum 5 étoiles.
Hélas, le temps presse, pour ce dirigeant acharné. Celui-ci promet de revenir et de foncer vers la piscine. En Aston, cela aurait du sens. Mais là encore, tout est affaire de chiffres. De fait, un seul sera à retenir : le 12. DB12 !
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