Photo © Fabrice Schiff
Par Benjamin Solly
Nonobstant une loi de finances 2013 peu dispendieuse avec les collectivités locales et des mécanismes de péréquation budgétivores, la Ville de Lyon investira 173 millions d’euros l’année prochaine.
« L’exercice budgétaire sera relativement tendu. » Lors de la conférence de presse de présentation du budget primitif 2013, mercredi 12 décembre 2012, dans le salon rouge de l’Hôtel de Ville, Gérard Collomb a soufflé le chaud et le froid. Si le sénateur-maire peut se réjouir d’une hausse des recettes de la Ville de près de 11 millions d’euros, il voit également ses dépenses augmenter d’un montant équivalent.
En cause : le projet de loi de finances 2013, qui prévoit une forte contribution des collectivités locales au désendettement de la sécurité sociale, mais également la participation au pot commun du fonds de péréquation des ressources communales et intercommunales (FPIC). A cela s’ajoute la hausse du coût de l’énergie et l’accès de plus en plus difficile au crédit. « La Ville est impactée à hauteur de 6 millions d’euros », explique l’édile lyonnais.
Malgré les contraintes, la municipalité présente un budget primitif en hausse de 64 millions d’euros par rapport à 2012. Avec 781 millions d’euros de budget pour 2013, dont 173 consacrés aux dépenses d’investissement, la Ville tient ses temps de passage au regard des 600 millions d’euros inscrits dans le plan de mandat. Parmi les réalisations phares qui figurent au calendrier 2013, plusieurs projets scolaires, la rénovation de l’auditorium, le parc Sergent Blandan et la finalisation du bassin nord des piscines du Rhône.
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