Texte : Morgan Couturier – À deux semaines de la reprise du championnat, l’OL Féminin entame déjà la conquête d’un dix-huitième sacre national. Ambitieuse, à l’image de sa présidente Michele Kang, l’équipe, désormais entraînée par Joe Montemurro, veut retrouver les sommets. Et cela passe par la recherche d’une nouvelle enceinte, suffisamment grande pour incarner une marque amenée à grandir.
« L’objectif à Lyon, ça ne peut être que gagner des titres ». La formulation exposée par Vincent Ponsot, a de quoi faire rêver et enthousiasmer. Et si celle-ci serait agréablement transposable à l’équipe masculine, le projet de la présidente Michele Kang veut avant tout se conjuguer au féminin. Avec pour volonté assumée, de communiquer sur une marque à part : l’OL Féminin.
Car si l’Américaine nourrit de grandes ambitions pour son équipe, l’idée de populariser le championnat de France comme la discipline dans son ensemble, passe selon elle, par une nécessaire amélioration de la communication. Une plus grande visibilité aussi, alors que la présidente n’a jamais caché son souhait de quitter le terrain d’entraînement de l’OL Training Center et ses modestes 1500 places, pour une enceinte plus importante.
Gerland, une pelouse qui pose problème
Pour ce faire, deux options émergent actuellement : trouver un arrangement avec John Textor pour jouer l’ensemble des matchs au Groupama Stadium ou raviver l’histoire d’amour entre l’OL et le stade Gerland (aujourd’hui nommé Matmut Stadium). « Des discussions sont en cours », a confirmé le directeur général, Vincent Ponsot. Une problématique demeure néanmoins : le LOU Rugby, actuel occupant du stade, s’est doté d’une pelouse synthétique, incompatible avec la pratique du foot.
« Si nous parvenons à un accord, il faudra trouver une pelouse naturelle suffisamment solide pour accueillir les deux disciplines. Mais il existe des solutions », a-t-il poursuivi. En attendant, l’OL Féminin entend débuter son opération séduction, en partant à la rencontre du public rhodanien. Trois rencontres devraient ainsi être délocalisées, à Bourgoin, Grenoble et Bourg-en-Bresse. La préfecture de l’Ain serait d’ailleurs choisie pour accueillir la première délocalisation, le 4 octobre prochain face à Montpellier. Le début d’une nouvelle ère pour l’OL féminin.
Nouvelle prolongation pour Wendie Renard
Au club depuis l’âge de 16 ans, l’internationale tricolore a officialisé sa prolongation pour 2027, deux ans après avoir acté un allongement de son contrat jusqu’en 2026. « Wendie ne va nulle part, elle reste avec nous. Je ne peux pas imaginer l’OL sans elle. Elle fait partie de l’histoire du club », s’est réjouie sa présidente, Michele Kang. Si pour la Lyonnaise, continuer avec le club « est un honneur », cette nouvelle prolongation fait suite à quelques interrogations sur les ambitions du club. « J’ai eu des demandes de la part de certains clubs. Ces dernières années, j’étais un peu frustrée sur certains domaines que le club sait », a-t-elle déclaré. Rassurée, la capitaine entame donc à 34 ans, « un nouveau chapitre » de sa carrière. « Tant que j’aurais le niveau, je jouerais », a-t-elle évoqué.
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