Texte : Marco Polisson – Cinq jours après l’attaque à la boule puante menée contre les commerces de la Presqu’île, l’heure des comptes a sonné pour Printemps Lyon. La facture va être adressée à Extinction Rébellion.
Samedi 30 novembre 2024, dans l’après-midi, en cette période très importante pour l’écosystème commercial, des individus de la mouvance écologiste Extinction Rébellion, ont lancé des boules puantes dans plusieurs boutiques et rues de l’hyper centre. Les rues de la république, Édouard Herriot et la place Bellecour ont été touchées.
Ces écologistes qui pourrissent la vie des Lyonnais
L’action qui se voulait « anti Black Friday et anti fast fashion » a lourdement impacté le magasin Printemps, dernier phare commercial premium d’une rue de la République envahie de fast foods. Le fait que cette enseigne, qui privilégie le savoir-faire hexagonal et les créateurs européens, soit ciblée prouve, une fois de plus, la bêtise et l’ignorance crasse des militants écologistes.
Son directeur ne mâche pas ses mots : « Il s’agit de vandalisme absurde et de clivage inadmissible. Mes clients comme mes équipes étaient indignés, dans une totale incompréhension ! Comment gâcher un beau samedi de shopping, en famille ou en amoureux, en cette période proche de Noël !!! » déplore Jean Borges.
« On passe un cran de plus dans la connerie du « j’impose mes idées » »
Alors que toute son énergie devrait être déployée à finaliser les préparatifs de Noël, le directeur de Printemps Lyon a dû s’atteler, avec ses collaborateurs, à retirer les produits abimés, en établir la liste exhaustive et enfin à valoriser le préjudice subi. Un travail fastidieux avant d’aller porter plainte, avec les visages des activistes captés par la télésurveillance.
Dans la liste de « courses » qu’il va présenter aux enquêteurs et à Extinction Rébellion, on retrouvera : la facture de nettoyage des surfaces infectées sur tous les étages du magasin (meubles, sols, escalators…), ainsi que la facture de nettoyage des tapis et rideaux de cabines d’essayage infectés et encore « puants ».
Factures auxquelles s’ajoute la valorisation des articles contaminés et invendables aspergés par le produit répondu (notamment des piles de pulls cachemire, ainsi que les poches des manteaux dans lesquels les boules puantes ont été déposées). Soit plusieurs milliers d’euros de préjudice.
Ces éléments factuels ne comprennent pas le préjudice commercial résultant du chiffre d’affaires perdu suite à la fuite des clients en ce samedi maudit. Selon Jean Borges, le manque à gagner dépasse les 30 000 euros. Il a déposé plainte ce mercredi matin au commissariat de Lyon 2ème.
j’adore ce type de chiffrage pour faire payer les assurances .
Ah! Encore un qui sait tout sur tout et pas jaloux pour deux sous…..
Ben voyons ! Encore un mec qui comprend tout sur tout tout de suite!
honhonhon….moi z’aussi…