Texte : Camille Massé – La Ville et la Métropole de Lyon ont inauguré ce 11 décembre la requalification de la rue Émile Zola avec pour comité d’accueil… le Collectif des Défenseurs de Lyon et du Grand Lyon.
Un drôle de spectacle s’est tenu ce mercredi 11 décembre à Lyon, et plus précisément rue Émile Zola dans le deuxième arrondissement. Cette artère qui relie la place Bellecour à la place des Jacobins est désormais réaménagée, dans le cadre du programme de requalification des espaces publics de Presqu’île à vivre. La crainte du passage en force est devenue réalité.
Tandis que de nombreux élus écologistes dont Grégory Doucet, Bruno Bernard, Fabien Bagnon, délégué à la Voirie à la Métropole et Valentin Lugenstrass, adjoint à la Ville en charge des Mobilité et des Espaces publics remontaient la rue direction place des Jacobins pour admirer les nouveaux aménagements, une délégation du Collectif des Défenseurs de Lyon et du Grand Lyon les suivaient de près, derrière une banderole. Un comité d’accueil peu conventionnel.
Les 1350m2 de la rue ont fait peau neuve : végétalisation, nouveau revêtement de sol avec des pavés de Belgique, règlementation en « zone de rencontre » limitée à 20km/h, accessibilité piétonne, renouvellement des réseaux, élargissement du trottoir ouest à plus de 3 mètres, inversement du sens de circulation, places de stationnement supprimées, etc. Le tout en vue de la Voie Lyonnaise 12. Mais à quel prix ?
Un réaménagement coûteux
Pendant 14 mois, hors taxes, selon la Ville, ces travaux, d’un montant de 880 000 euros, ont engourdi cette artère commerçante. C’est pourquoi les commerçants du Collectif des Défenseurs de Lyon et du Grand Lyon se sont mobilisés. Cette fois-ci, ce fut en silence, en réponse aux critiques de Bruno Bernard et son vice-président Jean-Charles Kohlaas concernant le dernier rassemblement au son des klaxons devant la Métropole de Lyon le 30 septembre 2024, qualifié « d’opposition caricaturale » par une « bande d’excités ».
Le collectif continue ici « de dénoncer les conséquences catastrophiques en matière de fréquentation et chiffre d’affaires, et des embouteillages qui font renoncer de plus en plus de visiteurs », précisent les porte-paroles. A noter que, dans le cas de la rue Émile Zola, ce sont plutôt des chaînes nationales qui sont présentes, moins impactées par ces pertes.
D’autre part, il s’agit également de dénoncer la forme des travaux en eux-mêmes : « On ne reproche pas la qualité du travail mais que le chantier a duré 2 ans et demi. Le week-end, il était laissé en l’état, sale et poussiéreux, malgré les tapis rouges », atteste Christophe Cedat du Café 203, sous le regard du chef Christophe Marguin.
Ajoutant que « s’il n’y avait eu que la rue Émile Zola, elle aurait été faite très rapidement et on serait passé à un autre chantier. Mais en même temps que la rue Émile Zola, on a ouvert des travaux dans toute la ville. Imaginez la panique. Aujourd’hui, les élus sont ici pour montrer la beauté de la rue et faire oublier les autres travaux. C’est l’arbre qui cache la forêt. »
Vu le budget consacré à la voie lyonnaise 12 et à toutes les pistes cyclables en général en terme d équité budgétaire avec tous les Lyonnais, pourquoi ne pas immatriculer les vélos, trotinettes cargos.. mettre en place une vignette (idem véhicules il y a quelques années) et un stationnement payant. En effet les usagers TCL, SNCF, autocars… règlent leur cartes de transport, les automobilistes règlent leurs stationnements et péages. Lors des augmentations de ces modes de transport on nous explique qu il faut entretenir les réseaux !!! Et qui va payer le coût de l entretien des pistes cyclables? Les utilisateurs des pistes cyclables doivent contribuer à l entretien du réseau qu ils utilisent. Et là on peut parler d équité entre contribuables.
Oui je suis tout à fait d accord, cela paraît très logique!
Oui entièrement d’accord pour ce commentaire …
Quel le budget pour l’entretien des pistes cyclables.
La presqu’île sans voiture ,totalement pour ,avec un pass bus illimité Nord/Sud .ce sera la ville de demain.
C’est évident,c’est ce qu’il faut faire!j’habite en banlieue et il y a belle lurette que je ne vais plus en presqu’île en voiture!!
Et plus de commerçants payeurs d’impôts, taxes, redevances, diverses et variés afin de grassement stipendier une palanquée les auteur. et trice.s de cette catastrophe inepte sans queue ni tête hors de prix.
ce sont les mêmes qui ont voté écolo et qui manifestent leur mécontentement,maintenant que le vin est tiré, il faut le boire…
pour moi Lyon c’est fini je n’y mets plus les pieds et ma fille déménage pour la campagne
je suis outré du comportement des dangereux écolos
Sans voitures et sans commerçants….
Encore un khmer vert complètement borné du genre » ma gueule d’abord, les autres ils se dém….dent »…
que faire il va nous emm….encore 18 mois et après bonjour la facture pour tout remettre si on peut un exemple ;dans le 3eme avenue Félix faire de travaux depuis presque a 12 mois à côté la rue turbil faut voir
Lyon est devenu une vraie poubelle avec des trous partout
Impossible de circuler même à pied !!!
Bravo les Ecolos
Vivement les prochaines élections !
Comment ruiner une commune et ses commerçants… il convient d’auditer rapidement les comptes de la région car après avoir asséché les caisses qui va payer !
l hidalgo lyonnais , saleté travaux partout lyon defigure
mais aucune police
caméra de surveillance à
l étude….
l’écologie des nuls
on pleure Mr Colomb
quand aux handicapés plus de vie pour eux impossibles de se rendre en ville en voiture Cette anarchie écologiste détruit ce qu’était une ville accueillante. Quel désastre
Depuis que la presqu’île se piétonnier et qu’on est moins envahis par les voitures(mais il y en a encore trop!)j’y vais plus!…mais pas en voiture!!
Il faudrait la gratuité des transports en commun pendant quelques mois,cela inciterait à laisser sa voiture quand on le peut.Car on ne peut pas toujours !!! Les voitures qui seraient de sortie serait alors celles des personnes qui ne peuvent pas faire autrement.Il ne faut pas non plus croire que tout le monde est capable de faire du vélo. Et si cela va mieux, pourquoi pas continuer la gratuité des transports en commun…