Texte : Morgan Couturier – Fraîchement élu à la tête du groupe d’opposition La Métro Positive, Gilles Gascon a tiré profit de ses vœux pour vanter les mérites de sa commune. L’élu veut désormais exporter sa réussite hors de ses frontières, pour « proposer un projet alternatif » à l’exécutif écologiste.

La petite musique des élections n’a pas encore été jouée, et ce, même si l’Espace Mosaïque a longtemps fait patienter les invités, au rythme des symphonies ou des percussions du conservatoire san-priod. Toujours est-il qu’à 15 mois des prochaines échéances électorales, Gilles Gascon est déjà porté vers 2026.

Sous les yeux de ses confrères et consœurs LR, Véronique Sarselli, Pascal Charmot, Mickael Paccaud ou Laurence Fautra, l’édile de Saint-Priest a profité de ses « vœux aux acteurs de la vie locale », pour asseoir sa position, dans des temps où « les débats sont vifs et les tensions un peu palpables ».

S’il visa ainsi les écologistes, dont il condamne notamment « l’amplification déraisonnable de la ZFE », le nouveau chef de file du groupe La Métro Positive aura réitéré ses propos formulés la veille, lors de sa nomination. L’homme se veut ainsi en ordre de bataille, prompt à endosser le costume de concurrent à Bruno Bernard et ses acolytes.

« Nous voulons des progrès qui rassemblent »

« L’année 2024 aura été semée de nombreuses incertitudes. Je ne peux pas me résoudre au fatalisme. Il faut rassembler, rassembler et rassembler ». Pour cela, Gilles Gascon entend s’appuyer sur sa commune, qui sut « rester un exemple ». « Un exemple en matière de sécurité, de développement économique, de santé, de solidarité, d’éducation et d’engagements en faveur du sport », exposa l’élu, prenant sa femme, Gwen, pour témoin de sa ténacité et de son engagement.

« Ensemble, nous sommes capables de choisir un autre chemin. Il n’est pas question de déséquilibrer notre territoire et de compromettre son avenir. Nous aussi, nous avons cette aspiration de pouvoir penser à une écologie qui n’est pas une écologie punitive. Nous ne voulons pas priver les entreprises de croissance. Nous voulons de nouvelles infrastructures routières, des transports en commun structurants. »

Autre thématique abordée, le logement. « Nous sommes favorables à la maison individuelle et non à la densification urbaine à marche forcée. En clair, nous en avons assez des décisions qui divisent. Nous voulons des progrès qui rassemblent », aura-t-il conclu. Le message est passé, les ambitions dessinées. A l’année prochaine !