Texte : Morgan Couturier – Il n’y a pas qu’à Lyon que les écologistes pourrissent la vie des habitants et des commerçants.

Validé par la municipalité en décembre 2021, le projet de modernisation et restructuration du domaine de Rochebrune est bloqué depuis plus de deux ans, par des recours menés par des associations écologistes. Mégevans et amoureux de Megève ont décidé de se mobiliser pour leur domaine skiable.

Le temps passe, mais rien ne bouge. C’est en substance, ce que beaucoup de Mégevans, d’élus semblent se dire depuis deux ans. Pourtant, depuis le mois de septembre 2022, la restructuration de Rochebrune, entamé avec l’aval de la mairie, peine à avancer. Peut-être ne reprendra-t-il jamais d’ailleurs, alors que les différents protagonistes restent suspendus à la décision prochaine du tribunal administratif.

En cause, ces recours formulés par les associations écologistes, Biodiversité sous nos pieds et France nature environnement, lesquels bloquent depuis plus de deux ans, un projet visant notamment à réaménager les remontées mécaniques, en remplaçant deux télésièges et deux téléskis existants et vétustes, par deux nouveaux télésièges débrayables et un téléski. Le tout, « afin de fluidifier les accès au domaine et rendre moins difficile, l’utilisation des téléskis actuels ».

Le gel des travaux empêche le défrichage du dernier hectare manquant

« Le projet permet sans étendre le périmètre du domaine skiable, d’apporter plus de rationalité, de confort, de sécurité et surtout une garantie de l’activité ski sur le domaine à un horizon très supérieur à 30 ans », écrivent les défenseurs de ce plan de réaménagement, réfutant au passage, la thèse d’une mise en danger de la faune et la flore présentent sur les quelque 9,8 hectares concernés.

À l’heure où il ne reste plus qu’un hectare à défricher, le gel des travaux peine à passer. D’autant que les arguments leur apparaissent très peu plausibles. « La protection de notre environnement est l’une de nos priorités. De ce fait, des mesures ambitieuses et exemplaires ont été proposées et retenues dans la définition et dans la réalisation de ce projet. Ces mesures visent à limiter et à compenser l’impact sur le milieu », poursuivent les représentants du domaine skiable de Megève.

Auteurs d’une pétition ayant déjà recueilli plus de 600 signatures, ces derniers ont depuis reçu le soutien de la maire Catherine Jullien-Brèches, de l’École du Ski Français et de nombreux amoureux de la station savoyarde. Pour preuve, cette récente mobilisation orchestrée sur la place du village, le 1^er février dernier. Avec pour discours commun, cette envie de préserver, outre l’attrait de la station, des emplois, l’agriculture et les traditions locales. En somme « l’intérêt public du domaine ».

>Retrouvez la pétition ici