Par Alain Vollerin
Rieux fait une peinture à reliefs sous influence, et trop répétitive. On s'ennuie. Bajard lui remue le sensationnel. Ce n'est pas un sculpteur, mais un cuisinier. Il fait cuire, cherchant des émotions trop évidentes. Encore une fois, on a déjà vu. Pas de surprise. Favrène lui, renouvelle constamment son inspiration. Il cherche. Il trouve.
Il doit se garder de certaines rencontres néfastes. Le monde est si fragile. Une erreur dans sa biographie. Il n'a pas exposé à la galerie le Pinacle (depuis longtemps disparue) en 1965. J'y étais. C'était en 1968 ou 1969. On peut parler du monde de Favrène dans un climat de bonheur, de truculence extrême. La couleur chante dans ses accents primaires. Enchanter la vie, après avoir beaucoup souffert dans la marge et une certaine solitude, voici que s'accomplit la mission de Favrène. Le bourgeois de droite, et surtout de gauche (suivez mon regard) est épaté. Une belle revanche.
Fort de Vaise
25, Boulevard Saint-Exupéry – Lyon 9ème
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