Suite à la publication de l’éditorial de Marco Polisson intitulé « La leçon de Francheville », nous avons reçu un droit de réponse de René Lambert. Nous le publions in extenso sans, pour autant, retirer notre triste constat sur la bétonisation de Francheville, sous son mandat.

« Monsieur le directeur de la publication,

Conformément aux dispositions des articles 13 et suivants de la loi du 29 juillet 1881 je vous remercie de bien vouloir publier le droit de réponse suivant à l’éditorial de monsieur Marco Polisson paru dans le numéro 257 de février 2025, du mensuel Lyon People qui me met personnellement en cause en affirmant faussement qu’en ma qualité de maire de Francheville j’aurais « bétonnisé avec sa majorité socialiste pendant 15 ans…jusqu’à en faire une ville dortoir, totalement déshumanisée… »

Lorsque je suis devenu, en 1989, à la surprise générale maire de Francheville, j’ai effectivement trouvé une cité dortoir, seule ville de France de plus de 10 000 habitants à ne pas avoir de collège. En 25 ans, avec mes équipes successives, nous avons doté Francheville, d’un collège, d’une médiathèque, de l’IRIS, (complexe culturel) d’une salle spécialisée de gymnastique, de trois gymnases généralistes, d’une salle d’arts martiaux de 3 salles citoyennes de quartiers sans parler du festival de Jazz et de la cité des artistes du Fort du Bruissin dont vos confrères Jacques Bruyas et Bernard Gouttenoire auraient pu vous éclairer si vous les aviez consultés.

Ce ne sont pas, vous en conviendrez, les marqueurs ni, d’une cité dortoir ni de la déshumanisation.

Enfin si je n’ai pas été réélu en 2014, c’est en grande partie en raison des désaccords profonds avec mes ex-alliés verts, (qui perdurent aujourd’hui encore) et qui sont identiques aux vôtres, ce qui aurait dû, pourtant, nous rapprocher.

Je vous prie d’agréer, monsieur le directeur de la publication, l’assurance de mes sentiments les meilleurs. »

René Lambert
Maire honoraire de Francheville

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