Par Alain Vollerin
Et un peu par hasard, elle a choisi la rue Burdeau. Au départ, elle cherchait un bureau, et puis progressivement, l'idée de développer une galerie s'installa de manière informelle.
Car, Laurence Médioni n'est pas une artiste, c'est une plasticienne paysagiste parisienne à l'origine, avec une vraie formation que beaucoup peuvent lui envier, puisqu'elle a suivi l'enseignement de l'Ecole nationale supérieure du paysage à Versailles où elle eut comme professeur, puis comme collègue, le célèbre et génial Michel Corrajoud qui a pensé et réalisé le parc de Gerland et l'environnement du musée d'art contemporain et de la Cité Internationale. Laurence Médioni propose des installations, des aménagements créatifs à des communes, des départements, des régions. Elle voyage souvent pour réaliser ses projets lorsqu'elle gagne des concours. Elle a dessiné pendant six ans la bataille de fleurs une composante du défilé du carnaval de Nice, une fresque dans les aires d'approche de l'aéroport d'Orly, une planisphère de neuf hectares dans le Puy de Dôme, etc. Vous l'avez compris, Laurence Médioni fonctionne aux coups de cœur. Actuellement, elle a choisi de partager son espace avec Mireille Bonard qui fut élève de l'Ecole des beaux-arts de Lyon au début des années quatre-vingt et condisciple de notre amie Monique Voiret. Mireille Bonard présente ses récurrences, une série d'œuvres sur papier évocatrice des recherches en vogue dans les années soixante-dix autour de l'écrit, du signe. Laurence Médioni propose en permanence une sélection de son œuvre actuelle.
0 commentaires