Texte : Margaux Nourry – Pour en prendre plein les yeux et dégoter des bons plans, c’est le bon endroit. Une invitation au voyage, quand, au commencement, il n’était question que de journal de bord. D’un couple, que le temps a fini par séparer. Yann et Aurélie ont donc appris à voyager chacun de leur côté, tout en restant fidèle à leur compte commun : les Amoureux du monde.
Dès lors, qu’importe la rupture, une chose n’a pas changé : leur contenu fait toujours voyager çà et là, aux quatre coins du monde. Yann a ses préférences, Aurélie, les siennes. Parmi elles, des paysages irréels, allant de l’Islande à la Namibie, à la Tanzanie, en passant par l’Ouest américain.
Une réussite pour ce duo, lancé sur les réseaux sociaux à leur sortie de Master en marketing digital. C’était en 2016. Depuis, les partenariats se sont enchaînés : offices de tourisme, agences de voyage, hôtels…. Résultat : ils en vivent, ces derniers ajoutant même une part de rêve, au gré de leur blog aux contenus et aux articles plus approfondis.
D’ailleurs aujourd’hui, les anciens tourtereaux se sont renouvelés. Aurélie propose ainsi des formats plus authentiques, sans filtre : « Je veux partager l’expérience comme je la vis avec les bons et les mauvais moments », présente-t-elle.
Même reconnaissante du positif qu’apportent les réseaux sociaux, entre rencontres, voyages et apprentissages, Aurélie revoit ainsi sa vision à long terme. Les réseaux sociaux, oui, mais pas forcément pour toute sa vie. En cause, une multiplication des contenus sur Instagram, le rythme infernal des trends et un algorithme devenu incorrigible.
Aspirant à davantage de stabilité, de calme et, pourquoi pas, d’une vie de famille, la jeune femme se détache de fait, de plus en plus des réseaux sociaux. Moins de voyages, mais un blog et des guides de voyage bien plus fournis, sur lesquels elle souhaite se concentrer. Instagram est sa vitrine. Cela induit moins de productions de contenus, même si celle-ci en est consciente : Si je suis moins régulière, cela va naturellement s’essouffler ».
Toutefois, arriver à la fin du voyage n’est pas une crainte. Aurélie qui n’a jamais réellement baignée dans le monde de l’influence. Alors, « ce n’est pas une fin en soi ». « Je n’ai pas de problème à arrêter, car j’ai toujours été très détachée du milieu, même si j’en suis reconnaissante », conclut-elle. Cela ne l’empêchera pas d’être amoureuse du monde. Comme son public.
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