Ce capitaine d'industrie tient fermement la barre d'un navire dont lui seul connaît la destination finale.
Par Saint Pothin
Le tout Lyon des médias et de la politique ne parle que de ça. « Jusqu'où ira-t-il ? », entend-on à droite. « Pour qui roule-t-il ? », se demande la gauche. A moins que ce ne soit l'inverse… Si le grand public informé en est resté à la lutte de pouvoir face à l'ex-patron de Lyon Mag, Philippe Brunet-Lecomte, l'énigmatique Monsieur L. est en train de passer la surmultipliée. A la lyonnaise. Entre ombre et pénombre.
Discret. Trop même pour un P-DG qui a su, en 40 ans, construire un groupe international de services aux entreprises, Fiducial, qui brasse plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaires et emploie près de 14 000 collaborateurs dans le monde. Si on annonce Christian Latouche à un cocktail, il y a de fortes chances pour qu'à la même heure, il soit dans un TGV ou un avion. Fuyant les mondanités et le paraître. Bien loin d'un Lyon People, soyons franc ! En revanche, en coulisse, l'homme s'active et tire les ficelles. Après avoir refusé de plier face aux prétentions de Philippe Brunet-Lecomte, il a accepté le bras de fer, sûr de son bon droit. Et là où le journaliste tempêtait, menaçait, insultait, vitupérait, jusqu'à perdre en série ses procès, dont un dernier en appel pas plus tard que le 11 juin pour "injures publiques" envers Christian Latouche, le P-DG de Fiducial ne pipait mot. Et agissait en silence. Résultat, Brunet-Lecomte est aujourd'hui essoré et esseulé. Le moment idéal pour le remettre en selle…
Toujours en silence, et de façon feutrée, la 53ème fortune française au classement annuel du magazine économique Challenges tisse sa toile. Après Lyon Capitale, dont les derniers numéros ont montré une volonté de mettre en lumière ce qui restait auparavant dans l'ombre, les négociations sont engagées pour le rachat de TLM. En parallèle, on annonce aussi Latouche prenant le contrôle de Tribune de Lyon et d'un magazine national que n'auraient pas renié Casta, Bardot et Deneuve. En revanche, l'hebdo satirique Les Potins d'Angèle, dont le patron était annoncé à la barre du futur Lyon Mag, semble échapper à la razzia. Se retrouvant par la force des choses le dindon de la farce médiatique qui se joue en coulisses. Il doit méditer à loisir cette phrase de son bien aimé Voltaire : "L'intérêt que j'ai à croire une chose n'est pas une preuve de l'existence de cette chose."
« And so what ? » diraient les Anglais. Et après ? Pourquoi Christian Latouche est-il en train de construire un véritable groupe de presse ? Loin d'être comme ces capitaines d'industrie qui ont besoin d'une danseuse pour s'amuser -on se souvient de Marcel Dassault rédigeant ses chroniques de comptoir pour Jour de France où, plus près de nous, Bruno Rousset se mordant les doigts d'avoir racheté Lyon Capitale– Christian Latouche suit une stratégie bien établie. Très proche de la droite, il ne mâche pas ses mots sur la politique et la conduite des affaires du pays dans ses rares interventions publiques. François Turcas se souvient encore d'un Latouche combatif à l'une des assemblées générales de la CGPME il y a quelques années.
Alors, sous-marin de Sarkozy comme l'estiment certains proches de Gérard Collomb qui aiment jouer à se faire peur ? Grand architecte d'un mercato politique qui voit revenir à Lyon chaque semaine Charles Millon dont on sait la passion pour les coups politiques ? Et, in fine, à qui profitera le crime ? Autant de questions qui se posent, à droite comme à gauche, sans que la réponse se dessine clairement. En tout cas, une chose est sûre, on n'a pas fini, dans les semaines à venir, de parler de l'énigmatique Monsieur L. Et de supputer, entre ombre et pénombre.
On sait que vous aimez les private jokes, cher saint pothin, mais pouvez-vous nous en dire plus sur les nouvelles relations entre PBL et CL ?
St. Pothin votre mauvaise plume me ferait presque regretter J-M Requien !!!
Cher popotin, si vous daignez le bouger un peu, vous n’avez qu’à aller dans la rubrique « les gens » pour sucer la plume de Justin qui vous manque tant. Il adore ça.
… nous faisions route sur les départementales de l’ARDECHE dans les années 1970 … que de souvenirs dans toute la France, jusqu’en 1989 ( prise de contrôle de la DACF à ANGERS… après, plus rien ! silence radio sur un fond d’honoraires impayés ! http://antiracket.hautetfort.com Voir aussi FACEBOOK JAMES CARREYRE
Popotin semble avoir le vin triste et le dégrisement ronchon. Moi je trouve cet article plutôt bien troussé. Jaloux popotin ? A moins que l’abus de mauvaise vinasse ne trouble votre vision ! En attendant, attention de ne pas asseoir votre popotin sur votre plume, vous auriez alors grand air.
Penser que le seul journal « libre » sera les (po)potins d’Angèle me laisse songeur. Lyon ville internationale ? On en est loin, on s’oriente plutôt vers Only une seule presse à Lyon !
Je lisais Lyon Mag, je lis Mag 2 Lyon. Brunet Lecompte est peut être mytho, mais ses canards ont de la gueule. On verra sur Monsieur L saura faire mieux. J’en doute.
Excellent article ! Moi je sais où va l’énigmatique Monsieur L. mais je ne le dirai pas. Na !
La rencontre entre PBL et CL semble s’être bien passée, selon des sources autorisées come on dit souvent. Et, mystère de la vie des affaires, il semble qu’ils aient partagé bien plus que les cahouettes et les olives avec les p’tits trucs rouges dedans. Presse quand tu nous tient ! On aura l’occasion d’en reparler…
IL semble que CL ait proposé un secretariat d’état à PBL ! Il est vrai que les anciens « Tenardier » de la profession, recherchent une nouvelle terre d’asile !
la finalité du bonheur pour le vainqueur est de pousser à l’extrême l’ agonie de sa proie. jouissance extreme je te coule, j’attends, je te soulève la tête tu respires, et je te recoule bref il joue, non il bande mais comme rien n’est laissé au hasard, sur quel salle boulot va t il l’envoyer? notre BLC acceptera t il les plus vils besognes…. sur quel titre va t il devoir expurger sa peine.. ils sont déjà tous rachetés. oh, pourquoi pas le plus grand vaisseau régional …… voila l’offrande suprême pour son Nicolas Bling remarque là, y a du boulot et que des amis merde, il bande encore.