Photo © Fabrice Schiff
Pour l’UMIH, la promotion du « fait maison » et la pérennisation du titre d’Etat Maître restaurateur, proposées par Sylvia Pinel, constituent une avancée dans la transparence envers le consommateur, mais ne suffisent pas.
Après trois mois de travaux, Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme a annoncé lundi ses dix priorités pour la restauration. Elle souhaite notamment promouvoir le label « fait maison » pour les plats cuisinés et transformés sur place, mais aussi pérenniser le titre d’État Maître restaurateur. Mais pour l’UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), cette mesure, si elle constitue une avancée certaine, ne va pas assez loin dans la reconnaissance de la restauration artisanale, car elle ne s’appliquerait qu’à quelques plats. Concernant le titre de Maître restaurateur, elle déplore qu’il soit peu connu du grand public, et s’engage à le promouvoir auprès de ses adhérents. « Une campagne de sensibilisation et de communication auprès du grand public s’impose », soulignent Roland Heguy, président confédéral de l’UMIH et Hubert Jan, président UMIH restauration.
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