Aegean Airlines. Athènes, label hellène

28 juin, 2013 | VOYAGES ET WEEK-END | 0 commentaires

Photos © LB

De notre envoyée spéciale Léna Bouillard

A l’initiative de la compagnie aérienne Aegean Airlines, nous nous sommes rendus en Grèce. Partis le jeudi 20 au matin en empruntant le tout nouveau vol Lyon-Athènes, nous sommes rentrés le samedi 22, des souvenirs plein la tête. Hôtel, tour de la ville, visites des sites antiques et même gastronomie, retour sur un voyage ensoleillé en terre d’Athéna.

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Les restaurants

Nous connaissions la cuisine grecque pour sa feta, ses concombres et son huile d’olive, mais pour une fois, le cliché est véridique, car les restaurants servent tous ces salades légères. On est loin de la grande cuisine, mais elles ont le mérite d’être rafraichissantes en plein été. Il faut aussi goûter au traditionnel gyros, un plat grec composé de viande, de tomates, d’oignons, de sauce Tzatziki, le tout servi avec du pain pita. Les frites sont délicieuses, et cuites à l’huile d’olives, l’Ouzo anisé brûle la gorge. Quant aux copieuses assiettes, elles sont souvent placées au milieu de la table, pour que chacun puisse piocher dedans à sa guise. Encore de la place ? Nous avons craqué pour la glace au yaourt et ses fruits confis, plutôt très sucrés pour un estomac occidental. A la fin du repas, nous avons goûté aux cafés « frappés » (en français dans le texte), à base de café froid, fouetté avec des glaçons. Mais pour déguster ces spécialités, il n’est pas évident de trouver l’endroit idéal, même si les restaurants se multiplient dans la Plaka, le quartier touristique d’Athènes. Pour éviter les classiques attrape-touristes, n’oubliez pas de vérifier s’il y a bien des grecs à table. Si oui, vous pouvez entrer les yeux fermés. Etonnamment, le restaurant du musée de l’Acropole, que nous avons testé, se défend assez bien, avec ses plats grecs plutôt bon marché et sa vue imprenable sur le Parthénon. Ceux qui souhaitent déguster du poisson, incontournable en Grèce, pourront tenter leur chance dans l’un des nombreux restaurants du bord de mer.

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L’hôtel

Nous avons posé nos valises au King George, idéalement situé sur la place du Parlement, en plein centre ville. Un établissement cinq étoiles qui pratique des prix plutôt élevés, justifiés par son emplacement et la qualité de son service. Depuis l’hôtel, on peut visiter la ville à pied, prendre le tramway pour aller se baigner ou même marcher jusqu’à l’Acropole. Les chambres haut de gamme offrent des lits immenses à l’américaine, avec accumulation de coussins, le tout dans un style très old school. La décoration, très standardisée, s’éloigne énormément du style grec typique, mais le petit déjeuner excellent, avec vue sur l’Acropole et le Parlement, fait oublier cette petite contrariété, grâce à ses gâteaux, son fromage, son jus de fruit pressé, et même son saumon fumé. Le service est impeccable, et les employés parlent très bien anglais, ce qui facilite grandement la communication pour les non-hellénophones que nous sommes. De plus, l’hôtel se trouve à proximité de rues très commerçantes, mais aussi du quartier de Kolonaki, célèbre pour son shopping de luxe (Hermès, Dior etc).

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Les visites

Pour pénétrer sur le site de l’Acropole, il faut débourser 12 euros. Une somme importante, mais avec le même ticket, on peut aussi visiter cinq autres monuments antiques, dont l’Agora et le temple de Dionysos. Attention cependant aux horaires de fermeture très peu tardifs, 15h pour la plupart de ces sites. Sur l’Acropole, c’est le Parthénon qui attire les foules, mais il ne faut pas oublier d’admirer les Propylées (la vue sur Athènes est superbe depuis les escaliers) et surtout l’Erechthéion avec ses Cariatides. Sous le drapeau grec, la vue est magnifique et surplombe le temple de Zeus ainsi que le stade olympique, mais le vent arrache les chapeaux et décoiffe les chignons. N’oubliez pas de visiter le nouveau musée de l’Acropole, avec son étage entièrement consacré aux frises du Parthénon, que l’on aperçoit juste en face grâce aux murs entièrement vitrés. Le sol du rez-de chaussée, vitré lui aussi, laisse entrevoir le site antique qui se trouve en dessous. En effet, les fouilles effectuées lors de la construction du musée, il y a quatre ans, ont permis de découvrir un quartier entier, avec des ruines datant de toutes les époques. La bonne idée a été de construire le musée sur des colonnes, afin de ne pas les détruire. Quant au temple de Jupiter sur le cap Sounion, que nous avons aussi visité, il est moins connu, mais tout aussi majestueux. Ses ruines surplombent la mer d’une hauteur de presque 60 mètres, offrant aux visiteurs une vue magnifique sur l’eau tout autour.

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L’avion

Nous avons voyagé à bord d’un Airbus de la compagnie Aegean Airlines, qui transporte plus de six millions de passagers par an. En pleine croissance, elle vient juste d’inaugurer un vol direct Lyon-Athènes, qui durera jusqu’à fin septembre 2013. Après Paris, c’est donc à Lyon, deuxième ville de France, que le plus grand transporteur aérien grec vient de s’implanter. Aegean compte ainsi sur la longueur de l’été grec pour attirer un maximum de voyageurs lyonnais, à la recherche du soleil qu’ils ne trouvent plus en France, une fois la belle saison terminée. La flotte est assez récente (environ quatre ans d’âge pour tous les avions), fait assez rassurant pour les angoissés. Pourtant, l’avion que nous avons emprunté n’était pas très grand, ce qui pourrait décourager quelques passagers claustrophobes. En revanche, la nourriture proposée se défendait très bien, un très bon point car tous les vols de la compagnie sont prévus aux horaires de repas. Fruits et fromage en guise de petit déjeuner, salade grecque et poulet le midi, le tout arrosé de vins grecs de qualité.

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La ville

L’agglomération d’Athènes compte quatre millions d’habitants, mais il est très facile d’y circuler, grâce aux trois lignes de métro, aux tramways et aux taxis jaunes qui surgissent à chaque coin de rue. Nous nous attendions à découvrir une ville polluée et étouffante, mais la réalité est toute autre. Les trottoirs sont propres, les maisons bien entretenues et les athéniens très aimables. Si la chaleur se fait trop écrasante, malgré le vent assez fort, on trouve des vendeurs de boissons fraîches un peu partout. Chaque coin de rue abrite un site historique, comme l’Agora ou une multitude d’églises ottomanes, si bien que l’on dégaine l’appareil photo toutes les cinq minutes. Même les maisons sont dignes d’être photographiées, avec leurs fleurs et leurs moulures de toutes les époques. Ainsi, les petits immeubles à quelques étages des années 50 côtoient les maisons des années précédentes, près des sites antiques. Côté shopping, les boutiques touristiques du quartier de la Plaka et de Monastiraki sont inévitables, mais pour ceux qui souhaitent éviter les cartes postales kitsch et les aimants pour frigo en forme de Parthénon, Psiri et Gazi contentent les amoureux de petites boutiques design et de bars branchés. Le marché aux puces de Monastiraki regorge également de trésors. Pour ceux qui choisissent de louer une voiture, mieux vaut être prudent sur la route, car la circulation est assez dangereuse. Il faudra également éviter de rouler sur l’un des nombreux chiens errants qui se promènent dans la ville.

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La mer

En vingt minutes, le tramway relie le centre ville à la mer, ce qui est très appréciable, en cas de grosse chaleur. En effet, il n’est pas nécessaire de rejoindre l’une des 9000 îles pour se baigner dans la mer Egée, pendant les six mois d’été grecs (d’avril à septembre). Touristes et athéniens se partagent les nombreuses plages de sable, situées entre le centre ville et le cap Sounion. Si vous cherchez bien, vous trouverez même peut-être une crique déserte, malgré le beau temps. Les athéniens se baignent jusqu’à plus de 21h, mais nous nous sommes contentés de tremper nos pieds dans l’eau car un délicieux repas nous attendait dans l’un des restaurants du bord de mer. Pour ceux qui souhaitent quand même rejoindre l’une des îles, il est possible d’en visiter plusieurs en une seule journée, grâce aux navettes qui partent d’Athènes. Beaucoup de grecs voyagent désormais dans leur propre pays, et on les comprend, car chaque île a sa spécialité. La plupart d’entre elles produisent leur propre fromage, qui n’est consommable qu’à l’intérieur du pays, ou seulement sur place. Certes, les Cyclades sont très prisées, mais vous y serez moins tranquille que sur certaines îles inhabitées ou tout simplement moins fréquentées comme Eubée, Samos ou Patmos. Nous n’avons pas pu visiter les îles, mais le jeu doit en valoir la chandelle.

 

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