Photo © Fabrice Schiff
Par Benjamin Solly
Invitée de l’émission « On n’est pas couché » samedi 29 juin 2013, la Lyonnaise a du faire au mieux sourire au pire bondir les opposants au mariage pour tous.
Interpellée par Natacha Polony sur « l’idée promouvoir la lutte contre les discriminations de genre dès la maternelle », la ministre des Droits des Femmes a essuyé les attaques de la journaliste. « Je pense qu’il y a d’autres choses plus urgentes que de promouvoir le livre ‘Papa porte une robe’ en grande section », expose, entre autres griefs, la chroniqueuse de l’émission.
Une sortie « caricaturale » pour Laurent Ruquier, justifiant une mise au point de la porte-parole du gouvernement. « C’est aussi une série de stéréotypes qui jouent depuis le plus jeune âge. Lorsque, par exemple, on conforte le fait que les petites filles se retrouvent à pouponner, à jouer à la dinette, cela à l’air anecdotique, mais pendant toute la scolarité, ces schémas vont être martelés aux petites filles et aux petits garçons qui vont les intérioriser profondément », explique-t-elle.
Et Najat Vallaud-Belkacem d’élargir le sujet aux parents sur le thème des poncifs de genre. « De fait quand la paternité et la maternité arrivera, il paraitra naturel au couple que ce soit la mère qui s’arrête de travailler pour s’occuper de ses enfants, y compris plusieurs années d’affilées, s’éloignant ainsi du marché du travail et se créant de véritables difficultés. Et le père suivant cela de loin comme un second couteau… », continue-t-elle.
Lancée, la ministre termine alors son explication par un thème cher aux opposants du mariage pour tous. « Au fond, l’enfant a besoin de son père comme de sa mère. » Cette conclusion de la Lyonnaise, sortie de son contexte, fait aujourd’hui le tour des réseaux sociaux.
OK 2014