Benoit Soury, PDG de La Vie Claire et Eric Pelen au Club des 100 lors de la rencontre OL-Tottenham, le jeudi 21 février 2013 – Photo © Fabrice Schiff
Il avait 45 ans et siégeait au board de La Vie Claire, rachetée par son père Régis, ancien président d’Eurexpo. Il est décédé vendredi des suites de ses blessures.
Mardi 30 juillet 2013. Il est 12h30 quand Eric Pelen finit de s’harnacher à Julien Mahenc. Le binôme, fin prêt pour effectuer un vol de parapente en tandem, s’élance depuis les hauteurs du hameau de Puy-Aillaud (Hautes Alpes) à 1600 mètres d’altitude. L’accident a lieu quelques minutes après le décollage, mais ses causes sont encore inconnues. La chute sera immédiatement mortelle pour Julien, le pilote. Quant à son passager, il est évacué en hélicoptère vers Grenoble où il est hospitalisé. Marié à Sylvie Broc et père de trois enfants Raphaël, Maëlle et Mathias, Eric Pelen a succombé à ses multiples blessures et fractures vendredi 2 août.
Ses obsèques ont été célébrées mercredi 7 août à 9h30 en l’église de Montagny (69). Éric a ensuite été inhumé au cimetière de Saint Genis-Laval.
LA RÉACTION DE BERNARD FONTANEL
« L’annonce de la disparition d’Éric Pelen attriste l’ensemble du monde économique. Mes pensées accompagnent sa famille et notamment son père, Régis Pelen qui a beaucoup donné pour l’entrepreneuriat et le patronat lyonnais. En cette période douloureuse, je souhaite à Benoit Soury et à toute l’équipe de la Vie Claire beaucoup de courage pour surmonter cette terrible épreuve. »
Bernard Fontanel, président du MEDEF Lyon Rhône
FATALITÉ ou INCOMPÉTENCE ?
Ces accidents sont malheureusement assez fréquents. On en dénombre une centaine par an, selon le site spécialisé « flying paradise ». Son directeur Christophe Dubois entend lutter contre cette absurdité : « Sur 100 accidents, combien sont causés par une malchance réelle ? Deux ou trois ? Les 97 restants sont causés par une erreur du pilote, depuis le choix de son aile et du site, à l’analyse des conditions météo en passant par le pilotage et la prise de décision » assure-t-il. Dimanche 4 août, une autre parapentiste de 34 ans s’est écrasée au sol dans la vallée du Cristillan. Deux jours auparavant, à l’aplomb du refuge de Bellachat dans les Aiguilles Rouges, la voile d’un parapentiste s’est fermée. L’homme a chuté de 10 à 15 mètres. Ce parapentiste de nationalité russe est tombé sur le sentier et s’est cassé le bassin et les deux jambes. Il a été héliporté sur l’hôpital d’Annecy, rapporte le site internet « Chamonix Mont Blanc ».
A man on a soaring parachute depends on luck. He depends on the hope that his parachute will not encounter turbulence and lose its airfoil shape. If this happens, he will fall out of the sky and strike the earth with great force. This is why daredevils fly parachutes but real pilots fly aircraft with frames. Frames prevent deformation of the airfoil. This should be obvious by now with a thousand fatalities from paragliding in only ten years. But, no. Good men continue to die because they do not ask the question: Why is the frame necessary?
Accidents with framed airfoils happen too.
The difference is the chance of fatality is much higher with a framed airfoil than a paraglider…which is not a parachute, this shows you have little knowledge on the subject !
Furthermore, what is turbulence to an aircraft can actually be part of what makes a paraglider fly, like a thermal.
A real pilot, framed airfoil or no, knows he doesn’t rely on luck, but on analysis.