Eric, Arlette et Henri Hugon – Photo © Fabrice Schiff
Henri Hugon, figure patrimoniale des bouchons lyonnais, nous a quittés cette nuit à l’âge de 72 ans, emporté par un infarctus.
L’inusable propriétaire du bouchon « Chez Hugon », qui règne en maître sur la cuisine lyonnaise depuis 1937, était connu pour son fort caractère et le cœur qu’il mettait à défendre la gastronomie locale. Il laisse derrière lui sa veuve Arlette, réputée pour son savoir-faire aux fourneaux, notamment sa recette de la blanquette de veau. Son fils Eric, nourri au sein familial, a ouvert début janvier le restaurant « La Hugonnière » rue Neuve, à deux pas de la maison mère de la rue Pizay. L’équipe de Lyon People présente ses condoléances à la famille et aux proches d’Henri.
Les réaction des Lyonnais à la disparition d’Henri Hugon
Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon : « J’ai appris avec une immense tristesse le décès d’Henri Hugon, connu des Lyonnais pour ses deux bouchons dans le 1er arrondissement de Lyon. Mes premières pensées vont à sa femme Arlette et à son fils Eric qui travaillaient à ses côtés. Aujourd’hui c’est toute la cuisine traditionnelle lyonnaise qui est endeuillée et qui perd l’une de ses figures les plus emblématiques. Sa joie de vivre, sa convivialité et son humour légendaire manqueront à notre ville et à tous les amoureux des bouchons lyonnais. »
Michel Havard, conseiller municipal et ancien député du Rhône : « Triste nouvelle que d’apprendre la disparition d’Henri Hugon. Que de bons souvenirs « chez Hugon », l’un des meilleurs et surtout l’un des plus authentiques ‘bouchons lyonnais’. Mes pensées vont à sa famille et à ses proches. »
Georges Fenech, député du Rhône : « De Paris j’apprends le décès de Henri Hugon. Une des figures de notre gastronomie lyonnaise. Une pensée pour ses proches. »
Il m’avait surnommé amicalement Cruchot. Je garderai toujours en souvenir ce jour du mois d’août dernier où tu nous avais conduit avec ton ami Dominique dans les rues de Belleville sur Saône afin de nous montrer les lieux où tu étais né, où tu avais embrassé Arlette pour la première fois et l’église où vous vous étiez mariés.
toutes nos pensées vo nt vers vous, Arlette et Eric, et nous vous embrassons très forts.