Par James de Santrois
C'est dans les grands salons de l'Hôtel de Ville que l'énergique Carole Dufour a reçu les insignes de chevalier de la Légion d'Honneur des mains d'une autre femme d'action, Véronique Morali, présidente de Fimalac Développement, de la start-up Terrafemina et de l'association Force Femmes.
Inutile de préciser que les grands salons de l'Hôtel de ville étaient pleins à craquer. Les habitués du Prisme, du Cercle de l'Union, du TCL (pas les transports en commun, cher lecteur, mais le Tennis Club de Lyon) et du GCL (Golf Club de Lyon pour les non initiés) étaient là. Une fois de plus, Carole Dufour avait réussi l'improbable, faire d'une cérémonie "the place to be". Un seul absent, et de marque, le sénateur maire de Lyon que Carole connut simple conseiller municipal d'opposition, il y a 30 ans, alors qu'elle dirigeait la communication de la ville. Un Gérard Collomb, retenu à Leipzig en Allemagne, et représenté par Richard Brumm, son adjoint aux finances. Véronique Morali, dans son éloge, a tracé à grands traits le caractère de Carole, "femme de commandement, directe, tendance brutale, c'est elle qui le dit, impatiente et grande affective." Une Carole qui a su depuis toujours associer à sa réussite professionnelle des activités au service des autres. Retenons Les Jeunes Ambassadeurs de Lyon ou encore Force Femmes, une association qui accompagne et soutient les femmes de plus de 45 ans dans leurs démarches de retour à l'emploi et de création d'entreprise. "En quelques mois, tu as su faire de l'antenne lyonnaise l'une des plus dynamiques et importante de France." Durant les discours, Guy Mathiolon, le président de la CCI, visiblement éprouvé, échangeait forces sourires avec ses adversaires du Medef, Yves Minssieux et Philippe Guérand. Le portable du Préfet sonnait (eh oui, le vibreur, c'est pas donné à tout le monde) et Bernard Tabary, le patron de Keolis, donc des TCL (pas le tennis, les transports en commun lyonnais !) épuisait son forfait SMS…
Carole, dans un discours très émouvant, face à son père, son mari, Bruno, et ses deux enfants, Olivia et Axel, a tracé à grands traits sa carrière démarrée à la revue Résonances sous la houlette de Régis Neyret. Puis c'est la Ville de Lyon et le Grand Lyon. Francisque Collomb et son premier adjoint, André Soulier (absent de la cérémonie), lui demandent de diriger la communication qui passera en 8 ans de 2 à 25 personnes. Nous avons tous en mémoire le procès Barbie et son centre de presse ouvert 24/24 ou encore la venue du Pape Jean-Paul II et le concert de Jean-Michel Jarre et son million de spectateurs. Carole était aux manettes de la communication. Après 8 ans de "service public", elle rejoint le monde des entrepreneurs en créant Idées en Tête. Un incontournable de la communication événementielle et des relations publiques à Lyon. D'ailleurs, peu de communicants présents lors de la cérémonie, si l'on excepte Jean-François Lanneluc, son successeur à l'Hôtel de Ville, très rare dans les réceptions mondaines, Marc Berthod et Alicia Gauduel (Keolis), une ex d'Idées en Tête, Philippe Liucci (Ivanhoé), Benoit Licour et Erick Roux de Bézieux (Syntagme). En revanche, le monde de l'entreprise était bien représenté. Tous ont été un jour des clients d'Idées en Tête. "Des amis, précise Carole, les autres ne sont pas là !" Daniel Gouffé, posté non loin de Guy Malher, Roland Tchénio, Jean-Paul Pignol, Olivier Ginon, Guy Augis, Jean-Claude Anaf, Jean Martinon, Franck Ponsonnet, Jean-Patrice Bernard, Jean-Paul Mauduy, Marc Béchet, Jean-Claude Condamin, Norbert Dentressangle… On ne peut les citer tous, il y avait plus de 400 personnes ! Bien entendu, les partenaires fidèles de Carole étaient aussi de sortie à commencer par Paul Bocuse, Jean-Paul Lacombe, Pierre Orsi, Philippe Jocteur, Victor Bosch, Hervé Fleury, Marie Roussille, Olivier de Kermel de passage à Lyon avant de s'envoler pour Tunis où il prendra dans les jours qui viennent la tête du futur Hilton.
"Ma vie professionnelle s'est construite autour d'une communication au service de Lyon". Mais cette Légion d'Honneur n'annonce pas pour autant une "baisse de régime", confie Carole. Pendant ce temps, dans l'atrium de l'Hôtel de Ville, en dessous des grands salons, le Petit Paumé recevait pour sa soirée de lancement. Dans quelques années, les petits jeunes auront peut être droit, eux aussi, aux grands salons !
La projection diapos, c'est maintenant !
Grand salons de l'Hôtel de Ville de Lyon
Mercredi 7 octobre 2009
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