Face aux difficultés actuelles de son club et à la date fixée par son président Jean-Michel Aulas au 24 octobre pour faire un bilan sportif, mais reconnaît qu’il doit "s’ouvrir pour qu’on (le) connaisse mieux", dans une interview à L’Equipe.
"Quelle que soit la communication du président, je dois maintenir l’équilibre du groupe et garder mon regard critique. Je trouve les joueurs sains et ambitieux. Moi, je suis blindé, explique Claude Puel, interrogé sur le soutien de moins en moins clair que lui apporte JMA alors que Lyon n’est que 17ème en Ligue 1. Après la défaite face à Saint-Etienne (1-0 le 25 septembre 2010), le président lyonnais avait fixé au 24 octobre la tenue d’un bilan sportif. "Quand on signe son contrat, on est déjà en sursis (…) Les déclarations et les ultimatums, ce n’est pas pour moi", répond Claude Puel. "Il (Aulas) prendra la décision qu’il jugera la meilleure pour son club. Lille, Benfica et Arles sont des matches importants pour construire notre saison, pas pour moi. Les joueurs ne doivent pas se mettre dans une configuration où ils joueraient pour ou contre l’entraîneur", ajoute-t-il.
L’entraîneur lyonnais a en revanche admis qu’il devait s’ouvrir, une consigne de Jean-Michel Aulas. "On a décrété que j’étais austère, on n’illustre jamais les articles me concernant avec des photos où je souris. Je ne me reconnais pas là-dedans. Après, que je doive m’ouvrir afin qu’on me connaisse mieux, d’accord", déclare Claude Puel. "A moi d’accompagner mon travail d’une certaine image. Etre centré sur le travail ne suffit plus. Mais je ne changerai pas ma personnalité pour être dans l’air du temps. Mon image dans le métier, chez les professionnels du foot, elle, est plutôt bonne", prévient-il néanmoins. Interrogé sur son sentiment s’il devait quitter Lyon, Claude Puel estime que "si le président veut changer, il changera. Mais il sait que je ne changerai pas." "Dans un club, je donne tout, je n’ai pas de matinées, pas d’après-midi. Dès que j’ai un moment, je vais voir les jeunes. Je ne fais pas attention aux qu’en dira-t-on, aux mouvances, à la politique, à ce qui se dit de moi. Je donne, je donne, sans arrière-pensée et si ça doit s’arrêter un jour, ça s’arrête."
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