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Signataire avec 15 autres élus d’une tribune dans le JDD pour soutenir les positions de Manuel Valls sur la question des Roms, Gérard Collomb est attaqué par son opposition municipale.

Invité de France Inter le 24 septembre dernier, le ministre de l’Intérieur soutenait qu’il était « illusoire de penser qu’on réglera le problème des populations roms à travers uniquement l’insertion», assuant qu’ils avaient « vocation à revenir en Roumanie ou en Bulgarie. » Attaqué sur son aile gauche, en particulier par la ministre de lEnvironnement Cécile Duflot, le résident de la place Beauvau a pu compter sur le souteins de 16 parlementaires, parlementaires et élus locaux, dans une tribune publiée dans le JDD et cosignée entre autres  par le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb, le maire de Villeurbanne Jean-Paul Bret et la maire de St-Priest Martine David.

C’est le maire du 2e arrondissement, Denis Broliquier, qui est le premier monté au créneau par voie de communiqué. « Ce n’est pas à coup de petites phrases que l’Etat et les collectivités assumeront leurs responsabilités. Il faut une réforme structurelle de notre politique d’accueil. Réduction drastique du temps de procédure de demande d’asile, renforcement des moyens de lutte contre les réseaux maffieux, remise à plat des conditions d’accueil…  il est urgent de passer des paroles aux actes pour mettre en place une politique enfin réaliste et efficace », incite le président de Lyon Divers Droite par voie de communiqué.

Le conseiller municipal Patrick Huguet, soutien du candidat Michel Havard (UMP) aux municipales de mars 2014, dénonce lui un double langage de Collomb. « Faut-il rappeler à Gérard Collomb sa déclaration du 14 septembre 2010 dans les colonnes du journal 20 Minutes, dans laquelle il demandait expressément à Nicolas Sarkozy ‘d’arrêter de stigmatiser les roms’. A l’époque, Gérard Collomb et sa gauche bien-pensante, croyaient encore qu’il était de bon ton de nier l’ensemble des problèmes quotidiens engendrés par une telle migration. Et chaque fois de dénoncer une droite qui ‘fricotait avec l’électorat extrême’ quand cette situation était dénoncée. »