Le président de l’OL, très remonté par un article paru vendredi, a publiquement réglé ses comptes avec le quotidien l’Equipe en conférence de presse dimanche à l’issue du nul de la 10e journée à Arles-Avignon (1-1).
"A l’encontre de l’Olympique Lyonnais, il y a eu une page inadmissible dans l’Equipe du vendredi 22 octobre 2010. Vincent Duluc (auteur de l’article, ndlr) est là. Je voulais lui dire les yeux dans les yeux qu’il s’est trompé, qu’il a mis en cause des joueurs, qu’il dit avoir des informations solides, mais qu’elles sont fausses sur toute la ligne", a lancé JMA qui s’exprimait à l’issue du match nul de son équipe devant Arles-Avignon lors de la 10e journée de L1 (1-1), sur lequel il n’a fait aucun commentaire, concentrant son intervention contre l’Equipe. "Les choses ne se sont absolument pas passées comme vous le racontez, en créant une polémique qui n’a pas lieu d’être", a poursuivi le dirigeant lyonnais à l’encontre du journaliste. "Je trouve le procédé lâche, inique, vous êtes en dehors de l’éthique", a conclu Aulas, avant de quitter la salle de presse en traitant "d’enfoiré" le journalise, et sans permettre une seule question à la presse. "Mais il est nul, le coach!", avait mis l’Equipe dans la bouche de Cris vendredi dans un article rapportant des propos que le capitaine aurait tenu à Aulas dans une réunion entre le président et les joueurs cadres. Ensuite, racontait le quotidien sportif, Aulas aurait convoqué Cris pour que celui-ci répète devant l’entraîneur les mots qu’il avait précédemment prononcés, provoquant ainsi une entrevue "plus tendue que ce à quoi le Brésilien s’attendait" et à l’issue de laquelle il avait menacé de "déchirer la prolongation de contrat de l’été dernier".
Quant à la gifle qu’il a administrée à un supporter arlésien indélicat, JMA s’en explique sur OL Web : « C’est une chose très simple. Un individu s’en était déjà pris à Bernard Lacombe en première période. A la fin du match, ce même individu m’a insulté. J’ai fait ce que j’avais à faire, ce que tout homme aurait fait dans cette situation. Cet individu s’est ensuite excusé et j’ai accepté ses excuses ». Fidèle à sa stratégie, Jean-Mimi continue donc de jouer les épouvantails pour une presse en mal de sensationnel qui, à chaque fois, tombe dans le panneau présidentiel. Pendant ce temps-là, l’équipe pro placée sous le paratonnerre aulasien poursuit – lentement certes – sa remontée vers les sommets de la première division.
0 commentaires