Vainqueur d’Auxerre sur son terrain de Gerland, Lyon a plus que jamais son avenir entre les mains et s’il remporte ses trois derniers matches, dont deux à domicile, il est assuré de finir à la 2e place et de décrocher une qualification pour la Ligue des Champions.
L’Olympique lyonnais, qui vient de remporter deux victoires consécutives sur deux concurrents directs pour les places européennes, Montpellier (1-0) et l’AJA, reste quatrième du classement mais se rapproche à deux longueurs de Lille et Auxerre, deuxième et troisième, séparés par la différence de buts. Surtout, son match en retard de la 34e journée mercredi 12 mai contre Monaco lui offre la possibilité de coiffer tout le monde au poteau puisqu’il peut prendre neuf points quand ses adversaires ne peuvent compter que sur six au maximum. "Nous maîtrisons notre destin pour accrocher la deuxième place et nous venons d’écarter deux concurrents directs pour le podium. C’est l’essentiel", se félicite Miralem Pjanic, auteur du second but de l’OL, synonyme de trois points et qui a aussi envoyé un coup franc sur le poteau. Cet avantage est considérable à cette période de la saison mais à l’inverse, les Lyonnais auront joué six matches sur les trois dernières semaines de compétition, Ligue des Champions comprise, alors que l’effectif est amoindri par l’absence de plusieurs joueurs blessés comme Ederson, Maxime Gonalons, Cesar Delgado, Mathieu Bodmer ou François Clerc.
"Nous jouons tous les trois jours et il y a aussi la pression du résultat. Valenciennes, notamment constitue un match piège", souligne aussi le défenseur Anthony Réveillère, rappelant que "terminer deuxième est très différent que de se classer troisième pour la préparation estivale et le début de saison en raison du tour de barrages de C1". Mais si l’aspect comptable est positif, le niveau de jeu reste décevant surtout sur la durée d’un match complet, une constante depuis le début de saison. Bon en première période samedi à Montpellier avant de peiner après la mi-temps malgré le but, l’OL, mené rapidement à la marque mercredi sur un but d’Ireneusz Jelen face à Auxerre, a de nouveau été en difficulté durant les 45 premières minutes avant d’égaliser grâce à un penalty généreux (45+1) et de développer ensuite un football plus attractif et efficace. "Il n’est pas temps de parler de cela. Nous ferons le bilan individuel et collectif en fin de saison", note Réveillère. L’Olympique lyonnais demeure ainsi une formation à réaction, invaincue toutefois sur les six dernières journées avec quatre victoires et deux résultats nuls après avoir été notamment menée à la marque devant Rennes (2-1), Lille (1-1), Bordeaux (2-2) et Auxerre (2-1). "Nous gagnons encore une fois au forceps. Nous avons livré une première période apathique avant de mieux rentrer en seconde période pour aller chercher ce succès. Ce que nous faisons en ce moment est énorme", admet l’entraîneur Claude Puel, dont l’équipe a bien réagi après la déroute en demi-finale de Ligue des Champions contre le Bayern Munich (1-0, 3-0). "Cette réaction est aussi motivée par la volonté de retrouver la C1 l’an prochain", reconnaît Anthony Réveillère.
La projection diapos, c’est maintenant !
Stade de Gerland
Mercredi 5 mai 2010
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